Le Seigneur est proche
Dans sa deuxième épître, l’apôtre Pierre présente la venue du Seigneur pour exécuter le jugement sur le monde actuel qui, tout entier, “git dans le méchant” (1 Jean 5. 19).
Des moqueurs, dans les derniers jours, diront : “Où est la promesse de sa venue ?”
Au chapitre 2, Pierre dit que des faux docteurs iront même “jusqu’à renier le Maître qui les a achetés” et, par des paroles trompeuses, ils nieront également la venue du Seigneur. Il en résultera que “plusieurs suivront leurs excès : à cause d’eux la voie de la vérité sera blasphémée !” (v. 1, 2). Pierre cite trois exemples de jugements effectués par Dieu dans le passé, comme preuves que Dieu jugera un jour le monde :
– il a agi avec justice envers les anges qui avaient péché en les “précipitant dans l’abîme” où ils attendent d’être jugés et jetés en enfer (v. 4) ;
– il a détruit par le déluge l’ancien monde peuplé d’impies (v. 5) ;
– il a réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe (v. 6).
C’est l’essentiel de l’argumentation de Pierre : ces trois exemples sont un avertissement certain pour un monde qui n’écoute pas. En conséquence, l’apôtre résume ainsi sa pensée : “Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies” (3. 7). En contraste, les croyants ont un héritage “conservé dans les cieux” et sont gardés pour celui-ci “par la puissance de Dieu, par la foi” (1 Pierre 1. 4, 5).
Mais “l’Esprit et l’Épouse disent : Viens”
Ainsi, alors que la chrétienté qui professe connaître Christ et l’attendre dit : “Mon maître tarde à venir” et que ses actions contredisent sa prétendue profession (Matthieu 24. 48), alors que le monde, moqueur, demande : “Où est la promesse de sa venue ?”,