Dieu avait présenté autrefois son Fils bien-aimé au peuple d’Israël pour qu’ils le reçoivent comme une “pierre choisie”. Jacob avait déjà parlé prophétiquement de la “pierre d’Israël” (Genèse 49. 25).

Plus tard, Dieu fait à nouveau entrevoir cette pierre par le prophète Ésaïe : “Voici, je pose comme fondement, en Sion, une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin, un sûr fondement” (Ésaïe 28. 16). Si Israël avait mis sa confiance dans cette pierre, il n’aurait pas été confus.

Pourtant, au lieu de croire au Fils de Dieu, Israël a méprisé cette précieuse pierre, le rocher de son salut. Les bâtisseurs, les conducteurs du peuple, auraient dû affermir “la maison d’Israël” devant Dieu, mais dans leur envie et leur haine, leur aveuglement et leur jalousie, ils ont rejeté le seul fondement sur lequel on peut obtenir le salut et se tenir devant Dieu. Pour eux, Jésus Christ est devenu “une pierre d’achoppement et un rocher de chute” (1 Pierre 2. 8).

Ceux qui bâtissaient se sont heurtés à la Parole ; c’est pourquoi ils sont tombés sur cette pierre et ont été brisés. Nous pensons à ce sujet à la destruction de Jérusalem et du temple en l’an 70. Et à l’avenir, cette pierre tombera sur tous ceux qui lui résisteront et les broiera (Matthieu 21. 44).

“La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête de l’angle” (Psaume 118. 22). Aujourd’hui encore, Dieu offre à tout homme cette précieuse pierre, ce sûr fondement du salut. Quiconque fonde son salut sur cette pierre et ce rocher est en sécurité, sauvé pour l’éternité.

Et en venant à cette “pierre vivante”, le croyant deviendra lui aussi une “pierre vivante” dans la maison de Dieu (1 Pierre 2. 4, 5). Cette “maîtresse pierre d’angle” est aussi, en effet, le fondement de l’Église. “Vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre maîtresse de l’angle. En lui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, grandit pour être un temple saint dans le Seigneur” (Éphésiens 2. 19-21).