Le Seigneur est proche
Des anges venant des sphères glorieuses ont rendu visite à d’humbles bergers pour annoncer le message de la naissance de Jésus. Premièrement et avant tout, le petit enfant dans la crèche était le “Sauveur”. Le profond besoin de notre cœur n’était pas d’avoir un grand maître de morale, bien que Jésus ait enseigné à la fois avec autorité et grâce. Nous ne cherchions pas désespérément un exemple de vie, bien qu’en fait, il ait vécu sans s’épargner, en condamnant l’hypocrisie tout en éprouvant la pauvreté, l’injustice, l’abandon et les outrages de toutes sortes. Non, nous avions besoin d’un Sauveur qui puisse sauver les pécheurs ! Son nom était “Jésus [Jéhovah Sauveur], car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés” (Matthieu 1. 21).
Ce petit enfant n’était pas seulement le Sauveur, mais aussi “le Christ” – le Messie, l’Oint de Dieu qui annoncerait “de bonnes nouvelles aux pauvres” et proclamerait “aux captifs la délivrance” (Luc 4. 18). L’espérance d’Israël était centrée sur lui comme le Sauveur si longtemps attendu, bien qu’il ait dû d’abord souffrir avant d’entrer dans sa gloire. Mais cette gloire était certaine, car le petit enfant était aussi “le Seigneur” – le “Seigneur de gloire” (1 Corinthiens 2. 8), le Seigneur de tout.
Avec ces merveilleux titres, ne manquons pas de noter le pouvoir d’attraction de ces mots : il “vous est né” – c’est pour vous, pour moi, qu’il est né. Il aurait été juste de déclarer simplement : “Aujourd’hui, dans la cité de David… est né un Sauveur”. Mais Dieu ne voulait pas nous laisser de côté. Le Sauveur nous est né ! Il était venu chercher ceux qui étaient perdus et sauver ceux qui périssaient. Il est venu pour marcher avec nous, pour manger avec nous, pour partager notre humanité, et ensuite pour souffrir pour les péchés. Il est venu pour nous transformer et nous donner un nouveau genre de vie, un nouveau genre de paix, un nouveau genre de joie.
Ce message divin, rappelé un peu partout dans le monde le jour de Noël, mais que dans sa grâce Dieu fait retentir chaque jour, c’est que Dieu ne nous a pas oubliés. Le Sauveur est venu pour nous. Il nous dit : “Mon fils [ma fille], donne-moi ton cœur” (Proverbes 23. 26) ! Quelle est ma réponse ? Quelle est votre réponse ?