Dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul a donné un bon équilibre d’instructions sur la vie pratique. Cela était vraiment nécessaire en Crète où l’évangile n’était pas annoncé depuis longtemps et où les assemblées venaient de se former. Mais cette épître nous a été conservée pour que nous mettions aussi en pratique ces enseignements aujourd’hui.

Le sujet de la grâce est souvent abordé dans cette épître. La grâce est “apparue”, elle “apporte le salut” et elle “enseigne” (3. 11, 12). Le salut n’est pas le résultat de l’accomplissement de “bonnes œuvres”, mais celles-ci en sont un résultat important. Elles doivent être accomplies avec soin pour nos propres besoins et ceux des autres. “Notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ… s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour les bonnes œuvres” (2. 13, 14). “Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : c’est ce qui est bon et utile aux hommes” (3. 8). Et Paul termine cette épître en le rappelant une nouvelle fois.

Tite était exhorté à établir des anciens, et Dieu lui avait montré les qualifications que devaient avoir ceux qui allaient accomplir ce service essentiel. Nous n’avons plus les apôtres ou leurs délégués pour les désigner aujourd’hui. Néanmoins, l’ordre divin est vital dans l’assemblée et nous sommes exhortés à reconnaître ceux qui ont les qualifications indiquées dans cette épître (1. 5-9) ou ailleurs (1 Thessaloniciens 5. 12, 13 ; 1 Timothée 3. 1-7 ; 5. 17-21 ; 1 Pierre 5. 1-5), pour qu’ils exercent ces responsabilités dans les assemblées locales.

Paul conclut en donnant une dernière exhortation : que les frères aient soin les uns des autres et travaillent en bonne harmonie, afin de porter des fruits à la gloire du Seigneur. Il envoie et transmet des salutations qui expriment l’affection “dans la foi” qui unit les enfants de Dieu, et il termine par la mention de “la grâce”, suprême ressource pour “tous”.