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Le Seigneur est proche

Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.
Actes 4. 20
Ne crains pas, mais parle, ne te tais pas, parce que je suis avec toi.
Actes 18. 9, 10
Il y a… un temps de se taire, et un temps de parler.
Ecclésiaste 3. 2, 7
Un temps de parler

Les chefs religieux des Juifs, ayant vu avec quelle audace Pierre et Jean annonçaient l’évangile, leur avaient “interdit formellement de parler et d’enseigner au nom de Jésus” (Actes 4. 18). Mais les apôtres avaient répondu avec assurance : “Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Quant à nous, nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu” (v. 19, 20). La Parole de Dieu était dans leur cœur “comme un feu brûlant” (Jérémie 20. 9). Chrétiens, soyons toujours prêts à discerner ce “temps de parler” : avec le secours divin, parlons du salut que nous avons reçu et des trésors que nous avons en Christ. Ne nous taisons pas lorsqu’il s’agit de maintenir l’autorité de la Parole de Dieu et de repousser toute attaque contre la personne du Seigneur.

Au chapitre 18 du livre des Actes, Paul vient d’arriver à Corinthe. Cette ville dissolue se distinguait alors par son extrême corruption. Pourtant, le Seigneur encourage son serviteur Paul à parler en son nom. Il lui apprend qu’il a “un grand peuple dans cette ville” (v. 10b). Si nous sommes craintifs pour annoncer l’évangile, retenons ces paroles dites par le Seigneur lui-même cette nuit-là pour soutenir son serviteur : “Ne crains pas, mais parle, ne te tais pas, parce que je suis avec toi”. Elles s’adressent à tous ceux qu’il envoie chercher les âmes perdues pour les amener à lui. Cette promesse peut soutenir notre foi dans les circonstances les plus difficiles. En pensant aux difficultés que connaîtraient nécessairement ses disciples, le Seigneur leur avait dit : “Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ou de ce que vous direz ; car le Saint Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire” (Luc 12. 11, 12).

Nous connaissons la bonne nouvelle de l’évangile, ne la gardons pas égoïstement pour nous-même. Ayons du zèle pour la publier chaque fois que nous en avons l’occasion. Parlons, “supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! … Voici, c’est maintenant le jour du salut” (2 Corinthiens 5. 20 ; 6. 2).

A. Ferrier

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