Dans son ministère relaté dans les évangiles, le Seigneur a introduit un nouvel ordre des choses. Dans ses sermons et ses interactions avec ses disciples, il a commencé à établir les fondements du royaume. Cet enseignement était entièrement nouveau et différent de tout ce qui avait précédé.

Il était écrit : “œil pour œil, dent pour dent” (Exode 21. 24), mais l’enseignement de Christ nous dit : “Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre” (Matthieu 5. 39). C’était une pensée révolutionnaire. Même les disciples avaient souvent des difficultés à accepter les enseignements du Seigneur.

Pierre a demandé : “Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi et lui pardonnerai-je ? Jusqu’à sept fois ?”. Pierre, qui connaissait la grâce du Seigneur, avait peut-être pu penser qu’en disant “sept fois”, cela impressionnerait le Seigneur. Mais Jésus lui dit : “Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois” (v. 22). Il ne voulait pas dire ainsi qu’il devait pardonner 490 fois et se venger la 491^e fois, mais que nous devrions toujours pardonner.

Pour appuyer cet enseignement, le Seigneur Jésus donne ensuite une parabole (v. 23-35). Un serviteur devait à son maître une énorme somme d’argent, l’équivalent de millions d’euros aujourd’hui. Il le supplie de lui remettre sa dette, ce que celui-ci fait avec compassion. Ce même homme sort pour rencontrer un de ses esclaves et lui réclame impitoyablement quelques centaines d’euros qu’il lui devait : “Paye, si tu dois quelque chose” (v. 28) !

Notre dette envers Dieu pour nos péchés est incalculable, mais en Christ tout nous a été pardonné. Entretenir la rancœur envers notre frère, c’est agir comme le méchant serviteur de cette parabole.

Pierre a appris une leçon importante de son Seigneur ce jour-là.