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Le Seigneur est proche

Un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux.
Hébreux 7. 26
La supériorité du sacerdoce de Christ

Nous parlons souvent de la supériorité du souverain sacerdoce de notre Seigneur par rapport à celui des sacrificateurs lévites. Pourquoi ? L’Épître aux Hébreux nous donne au moins sept raisons :

– Son sacerdoce est selon un ordre supérieur – celui de Melchisédec. Alors que les sacrificateurs lévites étaient établis selon la loi d’un commandement charnel, Christ a été établi selon la puissance d’une vie impérissable, symbolisée par Melchisédec (7. 11-17).

– Son sacerdoce est permanent et ne se transmet pas ; contrairement aux sacrificateurs lévites, il ne mourra jamais (7. 23, 24).

– Il est personnellement saint, innocent et sans souillure, en contraste avec les sacrificateurs lévites qui étaient eux-mêmes pécheurs et devaient donc offrir des sacrifices pour eux-mêmes (7. 26, 27).

– L’offrande de lui-même était un sacrifice parfait pour le péché, en contraste avec les offrandes des lévites qui ne pouvaient pas ôter les péchés (10. 11, 12).

– Son sacerdoce donne accès à la présence même de Dieu à tout son peuple, ce que le sacerdoce des lévites ne pouvait pas accomplir (4. 14-16).

– Il peut parfaitement sympathiser aux faiblesses de son peuple tandis que les sacrificateurs lévites ne pouvaient le faire que partiellement (4. 15).

– Les souverains sacrificateurs lévites entraient “dans des lieux saints faits de main”. Christ est entré “dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu” (9. 24).

Ces considérations ne doivent pas rester théoriques, mais nous faire réaliser que nous avions besoin d’un “tel souverain sacrificateur” ; il “convenait” à notre état, à nos besoins, et dans sa grâce Dieu nous l’a donné, pour que nous puissions avoir accès à sa présence, dans le ciel même !

Ainsi, “ayant donc” un tel souverain sacrificateur, “un grand sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi” (10. 21, 22).

G.W. Steidl

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