Des faux prophètes ont rapporté les voix qu’ils avaient entendues dans leur chambre, leur sommeil, leur grotte. Ils ont fondé des mouvements et des sectes religieuses. Or Jésus a dit : “Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai” (Jean 5. 31).

Le baptême public de Jésus est un événement fondateur pour le christianisme. Jésus reçoit un témoignage suprême : la voix du Père est entendue et le Saint Esprit descend sur lui sous forme corporelle. Ce double témoignage atteste son identité de Fils de Dieu aux yeux et aux oreilles des hommes qui en ont été les témoins. Et ce sont eux qui ont raconté ce qu’ils ont vu et entendu. L’apôtre Pierre écrit : “Ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais parce que nous avons été témoins oculaires de sa majesté” (2 Pierre 1. 16).

Nous pensons souvent que le témoignage à donner est celui de nos expériences ; or, ce sont nos œuvres qui doivent parler pour nous. Ce dont nous devons témoigner, c’est de ce qui est écrit. Nous apportons la “parole de vie” (Philippiens 2. 16) en rapportant le témoignage de ceux qui ont vu et entendu Jésus. Et ainsi, celui qui entend les paroles du Christ, et qui croit Celui qui l’a envoyé, a la vie éternelle. Malgré les défaillances et les trahisons du peuple de Dieu, le solide fondement de Dieu demeure avec les paroles qui lui servent de socle.

La foi du croyant ne s’appuie pas sur l’expérience ou les sentiments, mais sur la Parole de Dieu et sur des faits attestés. Quand vient l’heure du doute, répondons : “Il est écrit” (voir Matthieu 4. 4, 7, 10), et reconnaissons la valeur et l’autorité de la Parole de Dieu. Jésus est Fils de Dieu et celui qui croit en lui vivra éternellement.