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Le Seigneur est proche

Mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger.
Matthieu 11. 30
Servir librement

Le croyant est un serviteur, parce qu’il est un fils. Et le serviteur du Seigneur se trouve dans une liberté parfaite, son joug est “facile à porter” et son fardeau est “léger”. Il sert Dieu en tant que pécheur racheté et enfant adopté, poussé par l’amour de Christ. Il ne travaille pas pour avoir la liberté, mais comme étant libre ; non pas pour avoir la vie, mais comme étant vivant.

C’est un service heureux s’écoulant d’un cœur joyeux, il est façonné par un esprit bien disposé et il est souvent accompagné d’une récompense présente. Il n’y a pas de soucis, pas de fardeaux rattachés à un tel service ; il n’a qu’un seul but, qu’un seul objectif : mettre en évidence la valeur et la grandeur de Celui qui nous a rachetés par son propre sang. Et nous savons que son sang purifie notre conscience des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils (voir Hébreux 9. 14 ; 1 Thessaloniciens 1. 9, 10).

Mais plus que cela, nous avons la liberté de faire confiance à Dieu en tout temps, de rejeter sur lui tous nos soucis (1 Pierre 5. 7), de nous réjouir toujours en lui et de prier sans cesse (1 Thessaloniciens 5. 16, 17). Par la foi, nous pouvons nous asseoir à ses pieds percés et chercher là l’instruction en écoutant sa parole, conscients que ces pieds nous parlent de l’expiation qui a été faite, rendant libre l’âme captive.

Nous pouvons nous appuyer sur son bras, alors que nous sentons notre faiblesse, en nous rappelant avec joie que ce bras a été autrefois volontairement étendu sur la croix, attaché au bois, pour nous rendre libres éternellement.

Par la foi, nos cœurs parfois lassés et découragés peuvent se reposer sur sa poitrine blessée, dans l’assurance que c’est de son côté que le sang et l’eau ont coulé – témoignage sûr et béni de la liberté que Christ nous a donnée, de la perfection de l’amour et de la faveur de notre Dieu qui ne change pas.

Tous ne profitent pas de cette liberté dans leur âme. Elle est pourtant le privilège de ceux qui croient au Seigneur Jésus pour le salut, car celui-ci est basé sur ce qui a déjà été accompli. C’est la liberté dans laquelle l’œuvre de Christ nous a placés.

H.H. Snell

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