Le Seigneur est proche
Il est certain que Dieu a voulu se servir de la pandémie Covid-19 pour nous former individuellement et collectivement en vue de notre bien. Dieu a d’abord parlé par ce moyen au monde entier. Son projet d’amour est d’amener encore des âmes à la repentance. Ce sera également son but lorsqu’il enverra les jugements apocalyptiques de la fin (voir Apocalypse 9. 20, 21 ; 16. 9, 11). Prions donc pour que beaucoup se tournent encore vers lui.
Mais le Seigneur s’adresse aussi à nous, croyants ; gardons-nous cependant d’établir de façon simpliste des relations de cause à effet. Car prétendre tout comprendre ce que le Seigneur poursuit dans ce qui nous atteint, pourrait relever d’une grande prétention spirituelle. Une relation de cause à effet, c’est ce que les disciples établissaient lorsqu’ils demandaient au Seigneur au sujet d’un homme aveugle de naissance : “Qui a péché : lui, ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?” (Jean 9. 2). Comme pour les amis de Job, ce qui était arrivé à cet homme était pour eux, forcément, la conséquence d’un péché précis. Si nous étions autorisés à établir systématiquement des relations de cause à effet lorsqu’une épreuve surgit, alors pourquoi ne pas le faire aussi lorsqu’une circonstance heureuse survient ? Si une épreuve est due à notre désobéissance, à l’inverse une bénédiction serait alors liée à notre obéissance… ! On en arrive ainsi à agir sur un principe légal pour obtenir ou se prémunir de quelque chose et à rejeter la grâce qui gouverne toute notre vie.
Un cas particulier peut pourtant exister : le Seigneur peut révéler à l’un des siens si la discipline qui l’atteint est en relation avec un manquement particulier de sa part. Mais que les autres ne se hâtent pas de tirer des conclusions à la place de l’intéressé. Le Seigneur peut aussi mettre en évidence la conséquence heureuse d’un acte d’obéissance et de fidélité. Aujourd’hui,