Le Seigneur est proche
On estime dans beaucoup d’assemblées de chrétiens qu’il est particulièrement important de donner 10 % de notre revenu à Dieu, ce qu’on appelle la dîme. D’autres, insistant sur le fait que nous ne sommes plus sous la Loi, disent qu’il n’est plus nécessaire de donner la dîme. Le verset ci-dessus apporte la réponse à cette question.
Dieu désire que nous lui donnions notre corps comme “sacrifice vivant”. Et quand nous nous donnons à Dieu, qu’est-ce qui va lui être agréable ? Seulement 10 % de notre personne ? De plus, il ne souhaite pas que nous nous sentions obligés de nous donner nous-même pour lui, mais que nous le fassions de notre plein gré. Je peux dire à mon fils : Je veux que tu me dises tous les jours que tu m’aimes ; si tu ne le fais pas, tu seras puni. – Mais quel intérêt cela peut-il avoir ? S’il obéit, cela ne représentera pas grand-chose pour moi, vu que je l’ai forcé à le faire pour éviter une punition. Mais s’il vient et m’aime de son plein gré, alors cela me fera énormément plaisir.
L’Ancien Testament nous donne aussi quelques directives. Si nous donnons 10 % de nos possessions, nous faisons comme les Juifs. Si nous donnons moins que cela, nous frustrons Dieu (Malachie 3. 8). Mais, faisant partie de ceux qui sont
C’est de cette manière que nous devrions donner ; nous donner d’abord nous-même au Seigneur en réalisant que Dieu nous a sauvé au prix du “sang de son propre Fils” (Actes 20. 28), puis “faire part de nos biens” (Hébreux 13. 16) en fonction des besoins et des ressources des autres, nous rappelant que tout ce que nous avons nous a été donné par le Seigneur. Tout lui appartient (voir 1 Corinthiens 6. 19, 20), nous sommes simplement les gestionnaires de ce qu’il nous a confié. Nous donnons pour les besoins du travail du Seigneur, pour ceux qui lui appartiennent, non par obligation mais par amour pour Celui qui nous a rachetés. Il faut alors que nous comprenions bien que la dîme appartient au passé, et que nous devons lui rendre ce qui lui appartient vraiment et à juste titre.