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Le Seigneur est proche

Le roi [Ézéchias], et ses chefs, et toute la congrégation à Jérusalem, tinrent conseil pour faire la Pâque au second mois… Et les courriers allèrent avec les lettres de la main du roi et de ses chefs par tout Israël et Juda… en disant : Fils d’Israël, retournez à l’Éternel.
2 Chroniques 30. 2, 6
Avoir compassion du peuple de Dieu en temps de ruine

Ézéchias a observé la Pâque au second mois plutôt qu’au premier mois, comme cela était prescrit par la Loi, en raison d’un manque de sainteté parmi les sacrificateurs qui souhaitaient y participer. Une disposition particulière (voir Nombres 9. 10, 11) autorisait cette modification. Cependant, d’autres difficultés se sont présentées, car plusieurs de ceux qui, parmi le peuple, souhaitaient participer à la Pâque ne s’étaient pas sanctifiés, comme la Loi l’ordonnait (2 Chroniques 30. 17). “Ils mangèrent la pâque, non comme il est écrit” (v. 18). Ézéchias choisit pourtant de reconnaître qu’ils avaient appliqué leur cœur pour servir Dieu, plutôt que de mettre en avant leur manque de sanctification extérieure. Alors le roi prie pour eux, et l’Éternel les guérit et leur pardonne.

Il y a là une grande leçon pour ceux qui cherchent à suivre la pensée du Seigneur en ces temps de ruine. Dieu supporte faiblesse et manque de compréhension, du moment que le cœur est droit. Lors des différentes circonstances que nous pouvons rencontrer, nous devons compter sur la miséricorde et l’aide du Seigneur pour appliquer les principes de sa Parole. Mais ne confondons pas cela avec une désobéissance volontaire pour laquelle Dieu n’a aucune tolérance. Il a compassion de ceux qui le recherchent sincèrement, et il tient compte des prières de ceux qui viennent à lui.

Bien que séparé politiquement et déjà conquis par l’Assyrie, le reste des dix tribus n’était pas exclu de la célébration de la Pâque. Les courriers font connaître le décret dans tout Israël, depuis Beër-Shéba jusqu’à Dan (v. 5). Cette invitation pleine d’amour qui leur est faite nous fournit aujourd’hui un bel exemple de la façon de considérer le peuple de Dieu éparpillé et divisé par un ennemi bien pire que l’Assyrie. Devons-nous mépriser et ignorer les autres chrétiens ? Ou ne devons-nous pas plutôt nous approcher d’eux en montrant qu’il est important pour nous de nous soumettre à ce que les Écritures nous enseignent, tout en manifestant beaucoup de compassion et de patience à l’égard de ce qu’ils peuvent sincèrement ignorer ?

G.W. Steidl

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