Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris.
Ésaïe 53. 5
Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés nous vivions pour la justice ; “par la meurtrissure de qui vous avez été guéris”.
1 Pierre 2. 24
Nous sommes sur “une terre sainte” (voir Exode 3. 5) quand nous considérons les souffrances de notre Seigneur bien-aimé. Dans la méchanceté de leur cœur, les hommes incités par Satan ont fait tout ce qu’ils ont voulu contre le Saint de Dieu. Mais ce ne sont pas ces souffrances physiques que les hommes lui ont infligées, ressenties profondément dans son corps et aussi dans son âme sainte, qui nous ont guéris du péché et apporté la paix en nous réconciliant avec Dieu. Les hommes ne pouvaient pas faire propitiation pour les péchés en maltraitant Jésus. Ils ne pouvaient que mettre au jour les profondeurs de méchanceté de leur cœur, les profondeurs de leur haine contre le saint Fils de Dieu.
Lui, “qui n’a pas connu le péché”, Dieu “l’a fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21). Autrement dit, Dieu a traité son Fils comme s’il était le péché lui-même. C’est ce qui pesait si lourdement sur le cœur de Jésus quand, dans le jardin de Gethsémané, il priait pour que, si cela était possible, “cette coupe” (contenant la colère de Dieu contre nos péchés) passe loin de lui (Matthieu 26. 39). Étant “le Saint de Dieu” (Jean 6. 69), il ne pouvait pas accepter à la légère d’être fait péché. C’était une pensée terrible pour Celui qui était absolument saint. Cependant, puisqu’il n’y avait pas d’autre moyen pour que le plan divin pour notre salut soit réalisé, Jésus s’est soumis volontairement à la volonté de Dieu.
Ainsi, nous pouvons bien dire que nous avons été guéris – purifiés du péché – par l’effet du jugement de Dieu tombé sur le Seigneur Jésus quand Dieu l’a traité comme s’il était lui-même le péché, et l’a puni en conséquence. Nous adorerons notre Seigneur et le remercierons à toujours pour les meurtrissures qu’il a endurées pour nous sous le jugement divin ! Oui, “le châtiment de notre paix a été sur lui”.
E.P. Vedder