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Le Seigneur est proche

La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous instruisant pour que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement et pieusement.
Tite 2. 11, 12
La grâce de Dieu nous instruit

Comme nous l’avons vu hier, le diable ne comprend rien à la grâce qui nous a sauvés. C’est cette même grâce qui nous instruit maintenant et nous permet également de résister au diable et de ne pas tomber dans ses pièges. Satan ne s’avoue pas vaincu, et veut corrompre notre vie chrétienne pour qu’elle ne soit pas à la gloire de Dieu. Mais c’est en ayant nos cœurs nourris de cette “vraie grâce de Dieu” dans laquelle nous sommes maintenant (1 Pierre 5. 12) que nous pourrons lui résister (v. 9). L’Esprit de Dieu le souligne dans plusieurs passages de l’Écriture. “Ne soyez pas égarés par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le cœur soit affermi” – par la vérité révélée dans la Parole de Dieu comme antidote à ces mauvaises doctrines ? – Non… “par la grâce” (Hébreux 13. 9).

Il est remarquable de voir comment l’Esprit Saint a conduit chacun des trois apôtres qui nous ont laissé des épîtres pour notre instruction (Paul, Pierre et Jean), à clore leur enseignement en mentionnant la grâce comme la suprême ressource qui demeure, pleinement suffisante et efficace. Déjà l’apôtre Paul avait dit aux anciens d’Éphèse, qu’il voyait pour la dernière fois (Actes 20. 25) : “Je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés” (v. 32). Et dans sa dernière épître, alors qu’il savait que le temps de son départ pour le ciel était arrivé (2 Timothée 4. 6), il dit à Timothée : “Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus” (2. 1). L’apôtre Pierre écrit dans sa deuxième épître : “Je sais que le moment de déposer ma tente [mon corps] approche rapidement” (1. 14), et il exhorte ses lecteurs : “Prenez garde, de peur qu’entraînés par l’erreur des pervers, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté ; mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ” (3. 17, 18). L’apôtre Jean termine aussi ses écrits et toute la révélation écrite donnée par Dieu, en disant : “Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints” (Apocalypse 22. 21).

Conscients de notre fragilité, nourrissons-nous de cette merveilleuse grâce de Dieu qui nous met à notre vraie place : “Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire”, a dit Jésus (Jean 15. 5), mais l’apôtre Paul déclare : “Je peux tout en celui qui me fortifie” (Philippiens 4. 13).

J.M. Allovon

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