Nous ne savons pas pourquoi Dieu a permis l’entrée du péché dans le monde ; mais ce que nous pouvons constater, c’est que le péché a été l’occasion dont Dieu s’est servi pour nous révéler sa grâce. La grâce est la manifestation merveilleuse de son amour envers ceux qui ne le méritent pas. Dans son orgueil, le diable avait pensé ruiner les plans de Dieu en entraînant dans le péché les hommes que Dieu avait créés à son image. Mais au contraire, il n’a fait que donner à Dieu l’occasion de révéler d’une façon merveilleuse sa grâce qui a “surabondé” là où “le péché abondait”. De sorte qu’il a même adopté ces hommes pécheurs comme ses propres enfants : c’est cela, “la gloire de sa grâce”, qui sera le sujet d’une louange éternelle.

Ce qui remplira toutes les créatures angéliques et humaines d’un émerveillement éternel, c’est bien le moyen que Dieu a utilisé pour faire échec au péché, et renverser entièrement les plans de l’Ennemi. Ce moyen lui a permis d’adopter des hommes pécheurs comme ses enfants bien-aimés et de les introduire dans sa gloire céleste pour l’éternité en les unissant à son Fils bien-aimé. Pour cela celui-ci a dû s’anéantir lui-même pour devenir un homme, mais un homme sans péché. Et il a accepté, lui le saint et le juste, d’être fait péché pour subir à notre place le châtiment que méritaient nos péchés. C’est ce qui a permis au Dieu juste et saint de nous pardonner nos péchés, puisqu’un autre en avait subi le châtiment, et de nous considérer maintenant comme saints et justes, revêtus de la justice même de Christ. “Celui qui n’a pas connu le péché [Christ], il l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 21) ! Merveille de la grâce !

La grâce est une chose que le diable ne peut pas comprendre, qui lui est totalement inconnue, et elle a fait et fera toujours échec à ses plans. Le diable pensait obliger Dieu à juger, à condamner. Mais la miséricorde divine s’élève au-dessus du jugement (voir Jacques 2. 13), et manifeste la gloire de cette grâce qui permet à Dieu d’être juste tout en justifiant celui qui croit en Jésus comme son Sauveur (Romains 3. 26).