Le Seigneur est proche
Pour les disciples, la traversée du lac, cette nuit-là, était très pénible. Le prophète Jonas, lui aussi, avait connu une grande tempête sur la mer, mais c’était parce qu’il avait désobéi à Dieu (Jonas 1. 2-4) ; les disciples, en contraste, étaient au milieu de l’orage parce qu’ils avaient obéi au Seigneur (Matthieu 14. 22). Les orages peuvent nous arriver pour nous corriger, comme dans le cas de Jonas, ou pour nous faire mûrir, comme dans le cas des disciples. La foi est essentiellement de l’obéissance envers le Seigneur ; inversement, la désobéissance à l’égard de la Parole de Dieu est toujours une preuve d’incrédulité. Pierre allait être un modèle de l’obéissance de la foi, mais illustrer aussi ce qui arrive quand nous détournons notre regard du Seigneur.
À la demande de Pierre : “Seigneur, si c’est toi, commande-moi d’aller vers toi sur les eaux”, Jésus répond : “Viens”.
Il est impossible de marcher sur l’eau, mais Pierre croyait à la puissance de Christ comme Fils de Dieu. Il le déclarera au chapitre 16 : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant” (v. 16). Ici, en sortant du bateau, il manifeste qu’il le croit réellement.
Qu’en est-il de nous ? Sommes-nous dans une situation qui nous paraît impossible à gérer ? La Parole de Dieu nous a-t-elle dit néanmoins d’avancer en dépit des circonstances ? Dans ce cas, mettons notre foi en exercice, sortons du bateau en réponse à la Parole de Dieu – nous verrons alors ce que le Seigneur Jésus peut faire pour ceux qui se confient en lui.