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Le Seigneur est proche

Comme le cerf brame après les courants d’eau, ainsi mon âme crie après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant.
Psaume 42. 1, 2
Satisfait par la présence de Dieu

La clé de la porte tourne, et nous pénétrons dans la maison vide. Le silence produit un léger malaise : vite, un peu de musique, pour combler ce vide ! Le besoin de ne pas se sentir seul est un besoin humain, que nous partageons tous. Loin de nous l’idée de condamner la musique ! Mais la radio, la télé et internet peuvent-ils remplir notre besoin de relation ?

Dieu désire avoir une relation étroite avec nous, être très proche de chacun ; c’est pourquoi il nous a créés avec un profond besoin de sa présence. Il y a dans le cœur humain un vide en forme de Dieu, disait le philosophe Pascal. Bien que Dieu seul puisse remplir ce vide, nous essayons de satisfaire ce désir par des activités frénétiques et un bruit de fond permanent, toujours renouvelés. La Bible ne nous invite pas à cela.

Elle nous dit ceci : ce qui nous manque, c’est Dieu. Lui seul peut remplir réellement la part de notre vie qu’il s’est réservée pour lui-même – le bruit et l’activité ne rempliront que très momentanément le vide. Dieu parle dans le silence. La présence de notre Père est la seule réponse valable à ce besoin intense d’une relation riche et permanente avec notre Créateur.

En ce qui nous concerne, amis croyants, le Saint Esprit demeure déjà en nous. Ce que nous devons faire, c’est nous placer devant Dieu, et il se fera connaître à nous. Sachons discerner ce besoin vital de notre âme, la soif de Dieu, et étanchons-la à la bonne source : la Bible. Prenons le temps d’être ainsi à son écoute, dans la lecture de sa Parole, mais aussi dans une attitude de prière. Prier nous permet de lui parler, mais nous avons aussi besoin de faire silence devant lui pour l’écouter parler à notre cœur et à notre conscience.

Alors ce sentiment de vide cédera la place à un sentiment de plénitude qui imprégnera toute notre vie, nos activités, et nos amitiés. C’est dans la mesure où notre âme sera à l’aise et affermie dans une relation heureuse avec Dieu, qu’elle pourra aussi s’ouvrir aux autres. Nous verrons les incroyants comme ceux que Dieu désire amener à lui, et nous pourrons goûter avec les croyants cette part commune si heureuse que nous avons d’être ses enfants.

d’après T. Hadley

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