Si nous sommes parents, l’éducation que nous dispensons à nos enfants vise à faire d’eux des enfants bien élevés. Il en va de même pour Dieu. Nous sommes ses enfants, et notre comportement le représente. Ce que nous demandons à nos enfants, Dieu ne l’exigerait-il pas de nous ? Il se soucie de l’image que nous renvoyons : “un bon témoignage de ceux de dehors” est demandé à ceux qui désirent prendre soin de l’assemblée de Dieu (1 Timothée 3. 7). Pourquoi ? Parce que nous sommes la seule Bible que certains auront pu lire.

Ce que nous montrons aux autres dépend déjà de notre relation intérieure avec Dieu : notre esprit devrait être rempli de “ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, et de bonne réputation” (Philippiens 4. 8) ; et ce qui est contraire à ce principe ne devrait pas avoir de place dans notre vie.

Cela se traduira d’abord par ce que nous disons ou ne disons pas : soyons généreux, et soyons discrets ; on ne s’immisce pas dans les secrets d’autrui pour les divulguer, on ne trahit aucun secret qu’on nous aurait confié. Bannissons la médisance. Bannissons aussi l’hypocrisie : soyons vrais, c’est-à-dire la même personne avec tous, en privé et en public, et francs sur nos sentiments. L’homme bien élevé a aussi le sens de l’humour amical, car faire sourire est agréable, mais les remarques piquantes et l’ironie, si fréquentes dans nos rapports sociaux, peuvent gravement blesser.

Soyons aussi des gens sensibles : une personne bien élevée ne fait souffrir volontairement personne. Elle est pleine d’empathie pour les autres. Si nécessaire, elle sait reconnaître ses torts. Elle n’insiste pas sur ses droits, mais ne conteste ceux de personne. Elle se soucie de tous, sans distinction. L’énumération des qualités sociales d’un chrétien ne peut être exhaustive, mais elle peut se résumer par un mot : l’amour.

Nous sommes les enfants de Dieu. Soyons joyeux comme des enfants, car “le cœur joyeux égaie le visage” et “fait du bien à la santé” (Proverbes 15. 13 ; 17. 22). Qu’y a-t-il de plus réconfortant que le rire d’un enfant ? Regardons nos visages : sont-ils avenants comme ceux des enfants heureux, ou au contraire sévères et durs ?

“Que votre douceur soit connue de tous les hommes” (Philippiens 4. 5), disait l’apôtre Paul. Nous sommes les disciples d’un Maître doux (voir Matthieu 11. 29). Que cela soit évident pour tout notre entourage !