Trois amis de Job viennent l’encourager, mais ils commencent bientôt à l’accuser de méchanceté et d’hypocrisie ; ils mettent en doute que Dieu permette à une personne juste de souffrir aussi profondément ! Job défend vigoureusement son intégrité.

La discussion se poursuit. Quand les amis sont à court d’arguments, un ami plus jeune intervient pour apporter son aide. Contrairement aux autres, il ne met pas en doute la conduite de Job, mais lui montre qu’il doit se soumettre à la souveraineté de Dieu, sans se permettre de juger son Créateur sur sa façon d’agir envers lui.

Finalement, Dieu lui-même pose des questions à Job jusqu’à ce que cet homme, juste dans sa conduite, se voie dans la lumière de Dieu et se repente de ses prétentions à être sans reproche dans ses pensées.

Jusqu’à quel point la repentance de Job était-elle sincère ? Dieu met alors Job à l’épreuve. Il dit aux amis de Job que sa colère s’est enflammée contre eux. Ils n’ont pas parlé de lui comme il convenait, à l’inverse de Job. Dieu leur dit qu’ils devront apporter un holocauste, et que Job priera pour eux (42. 8). Job acceptera-t-il de prier pour ces amis après toutes les méchantes choses qu’ils lui ont dites ? Ferions-nous cela dans des circonstances semblables ? Le fait que Job ait prié pour ses amis montre que sa repentance était sincère.

Ensuite, Dieu le bénit en lui donnant le double des possessions qu’il avait eues auparavant. Il aura aussi le double d’enfants, car dix autres s’ajouteront aux dix premiers, décédés, mais toujours vivants pour Dieu (voir Luc 20. 38).

Satan n’est donc pas arrivé à ses fins ; ce sont bien les plans de Dieu qui se sont réalisés, pour la bénédiction finale de Job et en glorifiant le Créateur !