Alors que Satan allait et venait sur la terre, l’Éternel lui a demandé s’il avait considéré Job, le serviteur de Dieu, et sa vie admirable. Satan – Christ dit qu’il est “menteur et le père du mensonge”, et qu’il “a été meurtrier dès le commencement” (Jean 8. 44) – refuse d’admettre que quelqu’un puisse faire le bien sans avoir un motif égoïste. Aussi met-il en doute les motifs de Job pour servir Dieu ; implicitement, il accuse même l’Éternel de pousser Job à la piété en le soudoyant par de si riches bénédictions. Il met Dieu au défi de les lui retirer, affirmant qu’alors Job le maudira en face.

Dieu permet à Satan d’avoir en sa main tout ce que Job possède, mais ne l’autorise pas à toucher à Job lui-même. En une seule journée, les coups, l’un après l’autre, s’abattent sur Job, à mesure que Satan lui retire toutes ses possessions, puis ses enfants. Tout cela ne parvenant pas à détacher Job de Dieu, Satan essaie à nouveau. Cette fois, Dieu lui permet de toucher au corps de Job, mais n’autorise pas ce meurtrier à lui ôter la vie. Dieu garde toutes les choses en main. “Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter” (1 Corinthiens 10. 13). Combien nous pouvons lui en être reconnaissants !

Dieu connaissait le cœur de son serviteur qui avait fidèlement démontré qu’il ne le servait pas par intérêt personnel ; il était prêt à tout recevoir de la main de Dieu, même ce qui pouvait lui faire si mal (voir Job 1. 21 ; 2. 10) ! Satan a eu la bouche fermée.

Job a ensuite enduré des souffrances physiques et mentales horribles lorsque ses amis l’ont attaqué au sujet de son caractère. Cependant, par ce moyen, Dieu a guéri Job de sa propre justice, et il s’est servi de ce récit pour aider d’innombrables croyants depuis lors.