Le Seigneur est proche
Dans le sacrifice appelé l’holocauste, nous avons un type de Christ, qui “s’est offert lui-même à Dieu sans tache” (Hébreux 9. 14). Ce sacrifice est le premier mentionné dans le Lévitique, ce qui montre son importance. Lorsque le Seigneur Jésus est venu pour accomplir l’œuvre de l’expiation, ce qui lui tenait le plus à cœur était la gloire de Dieu. “Voici, je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté” (Hébreux 10. 7) était sa devise centrale dans toutes les circonstances de sa vie, et en particulier à la croix. Quelle qu’ait pu être la volonté de Dieu, Christ était venu pour l’accomplir. Et nous savons quelle était notre place dans cette volonté de Dieu (voir v. 10) !
L’aspect primordial de l’œuvre de Christ était donc envers Dieu. C’était pour Christ une grande joie d’accomplir la volonté de Dieu sur la terre. Personne n’avait jamais fait cela auparavant. Quelques-uns avaient, par grâce, fait “ce qui est droit aux yeux de l’Éternel”, comme, par exemple, David (1 Rois 15. 5) ; mais aucun n’avait fait la volonté de Dieu, parfaitement, invariablement, du début à la fin, sans hésitation, et sans détours – jamais. Or cela, c’est exactement ce que le Seigneur Jésus a fait. Il a été “obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (Philippiens 2. 8). “Lui-même dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem” (Luc 9. 51). Lorsqu’il marchait du jardin de Gethsémané à la croix du Calvaire, le dévouement absolu de son cœur s’exprimait dans cette parole : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18. 11).
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