Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Le juste vivra de foi.
Hébreux 10. 38
Vivre de foi

Tout enfant de Dieu est appelé à “vivre de foi”. C’est une très grave erreur de penser que les personnes pauvres sont les seules à devoir vivre de foi. Selon ce critère, de très nombreux croyants seraient privés de ce précieux privilège. Si quelqu’un a un revenu fixe, un salaire convenable, un métier qui lui permet de gagner sa vie et celle de sa famille, ne peut-il pas aussi vivre de foi ? N’y a-t-il personne qui vive de foi, en dehors de ceux qui n’ont pas de quoi subvenir à leurs besoins ? Cette façon de vivre se limite-t-elle à la confiance en Dieu pour la nourriture et le vêtement ?

Combien la vie de foi est rabaissée si on la restreint aux simples problèmes matériels ! Sans aucun doute, faire confiance à Dieu pour tout ce qui concerne notre corps est un véritable exercice, qui apporte beaucoup de bénédictions ! Mais la vie de foi s’applique à un domaine bien plus élevé et bien plus vaste que les simples besoins corporels. Elle englobe tout ce qui concerne, de quelque manière que ce soit, notre corps, notre âme et notre esprit. Vivre de foi, c’est marcher avec Dieu, s’accrocher à lui et se reposer sur lui. C’est puiser aux sources intarissables de Dieu et trouver toutes nos ressources en lui. C’est l’avoir comme Celui qui satisfait entièrement nos cœurs. C’est le connaître comme notre seule ressource dans toutes les difficultés et dans toutes les épreuves. C’est lui être absolument, complètement, et continuellement consacré. C’est être entièrement dépendant de lui, n’ayant aucune confiance en l’homme, débarrassé de tout espoir humain et n’attendant rien sur la terre.

C’est cela, vivre de foi ! Que nous sachions vraiment ce que cela signifie ! Il faut que ce soit une réalité, sinon cela n’a pas de valeur. Parler de la vie de foi ne sert à rien. Il faut la vivre !

C.H. Mackintosh
Pour la foi, rien n’est impossible
Au grand Dieu dont nous dépendons ;
Elle est l’œil qui voit l’invisible,
La main qui s’empare des dons,
Et la saveur déjà sensible
Des fruits, bien avant la saison ;
Traversant le désert terrible,
Elle a son cœur à la Maison.

J. Kœchlin

×