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Le Seigneur est proche

Job… était parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal. Et il lui naquit sept fils et trois filles ; et il possédait sept mille brebis, et trois mille chameaux, et cinq cents paires de bœufs, et cinq cents ânesses ; et il avait un très grand nombre de serviteurs ; et cet homme était plus grand que tous les fils de l’orient. Et ses fils allaient et faisaient un festin, chacun dans sa maison… Et il arrivait que, quand les jours de festin étaient terminés, Job envoyait vers eux et les sanctifiait : il se levait de bonne heure le matin et offrait des holocaustes selon leur nombre à tous.
Job 1. 1-5
Un père de famille qui craignait Dieu

Les événements décrits dans le livre de Job se sont probablement passés à l’époque des patriarches. Israël n’était pas encore une nation et Dieu n’avait pas encore donné la Loi. Bien des années plus tard, l’apôtre Pierre dit : “En vérité, je comprends que Dieu ne fait pas de considération de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable” (Actes 10. 34, 35).

Job était un homme extrêmement riche ; il habitait dans le pays d’Uts, situé à l’est de Canaan. Le nom d’Uts est étroitement lié à celui d’Édom, le peuple qui descend d’Ésaü (Lamentations de Jérémie 4. 21). Devant Satan, l’accusateur des frères (voir Apocalypse 12. 10), Dieu appelle Job “mon serviteur” (Job 1. 8) ; il souligne sa piété et sa vie sans reproche.

Les enfants de Job sont aussi des modèles pour nous : ils étaient très liés les uns aux autres, même à l’âge adulte. David dit : “Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble !” (Psaume 133. 1). Ces jeunes gens avaient l’habitude de faire des repas ensemble. Chacun des sept fils avaient sa propre maison et était très hospitalier. Des jours de fête, peut-être des anniversaires, étaient célébrés en commun. Ils invitaient aussi chaque fois leurs sœurs (Job 1. 13).

Job respectait ce que ses enfants faisaient. Il n’intervenait pas auprès d’eux, et ne les accusait pas non plus. Au contraire, après les jours de festin, il offrait des holocaustes pour eux ; il montrait ainsi qu’il les aimait et en prenait soin. “Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leurs cœurs”, voilà les seules paroles prononcées par Job au sujet de ses enfants (v. 5). Aimons-nous nos enfants ? Leur faisons-nous confiance ? Prions-nous pour eux, pour ce qu’ils font et pour tout ce qui les concerne ? Faisons-le régulièrement, fidèlement, et pas seulement quand il y a une difficulté.

E.P. Vedder

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