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Le Seigneur est proche

Exhorte les esclaves à être soumis à leurs propres maîtres, à leur donner satisfaction en tout : qu’ils… montrent toute bonne fidélité, afin qu’ils ornent, à tous égards, l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur.
Tite 2. 9, 10
Faire honneur à l’évangile

Les hommes et les femmes dont la vie est remplie de bonnes œuvres savent, mieux que bien d’autres, mettre en valeur et interpréter pratiquement la musique de l’évangile. En effet, ils appliquent les bénédictions spirituelles et les bienfaits matériels de l’évangile aux besoins et aux circonstances du moment. Florence Nightingale a agi ainsi : elle s’est dépensée entièrement au service des soldats dans des situations très difficiles en Crimée. Il en est de même pour Mary Reed qui a donné sa vie pour les lépreux de l’Inde ; finalement, elle est morte au milieu d’eux, atteinte aussi par la lèpre. Ces personnes-là ont “orné” l’évangile ; en se dépensant pour les malheureux, elles ont fait honneur à “l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur”.

Grâce à ces témoignages d’amour chrétien, au début du christianisme, beaucoup de païens ont été gagnés pour le Seigneur. Les croyants ne rendaient pas le mal quand ils étaient maltraités et persécutés. Ils plaçaient devant leurs persécuteurs les arguments irréfutables de leurs bonnes œuvres, de leurs actes faits par amour (voir 1 Pierre 2. 12). Au fond, c’est pour cette raison que Dieu nous laisse dans ce monde. S’il nous bénit, c’est pour que nous soyons en bénédiction pour d’autres. Est-ce qu’il est utile de construire une machine très chère pour prouver simplement qu’elle fonctionne bien et qu’elle est parfaite ? Le constructeur s’attend à des résultats et des performances pour couvrir ce qu’il a investi dans sa fabrication et être utile aux hommes. Si Dieu sauve, met à part, pourvoit largement aux besoins de ses enfants, c’est pour qu’ils ne pensent pas uniquement à eux-mêmes mais aussi aux autres. Il les prépare “pour toute bonne œuvre” (2 Timothée 2. 21).

C’est l’amour qui nous pousse à faire de bonnes œuvres. Un jour, quelqu’un regardait une frêle infirmière nettoyer les plaies infectées de soldats blessés. Il lui a dit : Même pour un million de dollars, je ne ferais jamais ça ! – Sans s’arrêter de travailler, l’infirmière a répondu : Moi non plus, je ne le ferais pas ! – Seule la puissance de l’amour de Christ peut nous pousser à faire de telles œuvres.

G. Henderson

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