Le Seigneur est proche
Dans les évangiles, nous contemplons différentes gloires du Seigneur Jésus. Elles brillent tout au long de son chemin sur la terre, un chemin merveilleux qui l’a conduit par diverses étapes depuis le sein qui l’a porté (voir Psaume 22. 9), jusqu’au ciel où il est maintenant.
À la naissance de Jésus, l’ange Gabriel a dit à Marie : “Celui qui naîtra, saint, sera appelé Fils de Dieu” (Luc 1. 35). Nous voyons ici la gloire de la parfaite humanité que Jésus a prise en venant sur cette terre.
Pendant son enfance et son adolescence, la gloire de la Loi brille dans le comportement de Jésus et dans ses façons d’agir. Il a grandi et vécu pendant trente ans dans la soumission à “ses parents” (Luc 2. 41, 51) et dans la solitude. “Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes” (v. 52).
Au baptême de Jésus, apparaît la gloire de Celui qui accomplit “toute justice” (Matthieu 3. 15). Les cieux s’ouvrent sur lui, l’Esprit de Dieu descend et vient sur lui comme une colombe. La voix de Dieu retentit des cieux : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (v. 17).
Ensuite, Jésus – oint et envoyé – manifeste la gloire du Père. Elle luit tout au long de son ministère à travers les villes et les villages d’Israël. Jésus peut dire à l’un de ses disciples : “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14. 9).
À la croix, dans une parfaite harmonie, brillent la bonté et la vérité, la justice et la paix (voir Psaume 85. 10). Gloire à Dieu et paix aux pécheurs repentants ! La gloire morale, qui resplendit là, est parfaite. Dieu peut ainsi recevoir les pécheurs et pardonner, même aux plus coupables.
Maintenant, la gloire de Dieu resplendit “dans la face de Christ” (2 Corinthiens 4. 6) ; ressuscité, “élevé dans le ciel” (Luc 24. 51), “il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux” (Hébreux 1. 3).