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Le Seigneur est proche

Mais au milieu de la nuit, un cri retentit : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre !
Matthieu 25. 6
Avez-vous de l’huile dans votre lampe ?

Parmi les dix vierges de la parabole (Matthieu 25. 1-13), cinq sont qualifiées de “sages” et cinq de “folles”. Les “folles” ont bien pris leurs lampes, mais pas d’huile pour les alimenter. Elles représentent symboliquement des personnes qui se disent chrétiennes, elles ont une lampe – symbole du témoignage de leur foi –, mais pas d’huile – image du Saint Esprit qui seul peut produire une foi réelle. L’apôtre Paul dit : “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il n’est pas de lui [ou : à lui]” (Romains 8. 9). Les “vierges sages” correspondent donc aux vrais croyants ; les “folles” à ceux qui prétendent l’être, mais qui, en réalité, n’ont pas la vie de Dieu. Quand celles-ci voient qu’il leur manque de l’huile, elles en demandent aux “sages”, mais ces dernières ne peuvent pas leur en donner et leur conseillent d’aller en acheter pour elles-mêmes. En effet, dans le domaine spirituel, chacun doit acquérir le salut pour lui-même, et recevoir le don du Saint Esprit (voir Actes 2. 37, 38). Il n’a, bien sûr, rien à payer pour cela : “Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie” (Apocalypse 22. 17 ; voir aussi Ésaïe 55. 1).

Comme l’époux met du temps à venir, les jeunes filles s’endorment toutes. De la même manière, le sommeil a atteint toute la chrétienté, et jusqu’au 19e<exposant> siècle, personne n’attendait plus/ le Seigneur. C’est alors que la vérité du retour du Seigneur a été redécouverte : spirituellement, le cri “Voici l’époux” a retenti. Tant que les vierges dormaient, on ne voyait pas de différence entre elles. Au réveil, cependant, on a vu celles qui étaient prêtes, celles qui avaient de l’huile.

Est-ce que je suis prêt pour le retour du Seigneur ? Est-ce que je fais partie de ceux qui ont “espéré à l’avance dans le Christ” (Éphésiens 1. 12), ceux auxquels l’apôtre Paul pouvait dire : “Ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut – en qui aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit” (v. 13) ? Si je me contente seulement de me dire chrétien sans avoir réellement cru au Seigneur Jésus dans mon cœur, je suis comme ces “folles” qui arriveront trop tard pour le banquet du mariage, et à qui l’époux devra dire : “En vérité… je ne vous connais pas” (Matthieu 25. 11, 12) ! Mais si j’ai cru en Jésus comme mon Sauveur, je deviens alors semblable aux jeunes filles “sages” et je peux attendre paisiblement sa venue. Il nous dit : “Veillez donc ; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient” (Matthieu 24. 42).

d’après W.S. Ibrahim

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