Paul était parfaitement content, même dans sa prison à Rome. Notons toutefois que ce n’était pas quelque chose de naturel. Il avait, en effet, appris à être content à travers de douloureuses expériences et en faisant pleine confiance au Dieu vivant. L’égoïsme est naturel au cœur humain ; en revanche, le contentement ne vient pas naturellement ; on doit l’apprendre !

L’apôtre nous dit qu’il sait “être dans le dénuement” et qu’il sait aussi “être dans l’abondance”. L’important est la manière dont on vit chaque situation. Il est tout à fait possible de connaître le dénuement et d’avoir de la peine à l’accepter ; ce n’était pas le cas de Paul. Savoir “être dans le dénuement” suppose qu’on accepte avec joie la volonté de Dieu. D’un autre côté, savoir “être dans l’abondance” peut être un exercice plus difficile pour beaucoup d’entre nous. Dans cette situation, nous avons à utiliser comme il convient, et selon la pensée de Dieu, ce qu’il nous a donné en abondance.

Dans les diverses circonstances que l’apôtre Paul traversait, il reconnaissait que Dieu avait tout dirigé ; selon sa parfaite sagesse, Dieu s’en servait pour le bien de son serviteur. Ne reculons pas devant les expériences que Dieu voudrait nous faire vivre. Elles sont mesurées pour nous enseigner exactement ce dont nous avons besoin, comme rien d’autre ne pourrait le faire. De plus, elles sont nécessaires pour manifester la force extraordinaire qui se trouve en Christ et qui agit dans le serviteur qui s’attend à son maître. Paul dit : “Je peux tout en celui qui me fortifie”. Ces paroles n’expriment pas simplement un sentiment ou un idéal élevé ; elles révèlent ce que l’apôtre a appris dans les nombreuses expériences difficiles de sa vie. Il introduisait Jésus dans ses circonstances et la manière dont le Seigneur les transformait en sources d’abondantes bénédictions, est une démonstration magnifique de la puissance de Christ sur son âme. L’apôtre parle comme quelqu’un qui a vraiment expérimenté cette puissance dans sa vie de tous les jours.