Le Seigneur est proche
Remarquons l’intérêt du verbe “considérer”, utilisé ici par l’apôtre Paul. Quand une vérité spirituelle est en cause, il ne s’agit pas de faire confiance à nos ressentis, mais d’accepter avec foi ce que Dieu nous dit. Comment pourrais-je réaliser concrètement que je suis “mort au péché” ? Cette vérité est contre-intuitive pour mon expérience et mes sentiments.
Je ne peux donc pas ressentir en moi-même la vérité que je suis mort au péché ; or, Dieu me dit pourtant que c’est vrai. Il m’affirme que je suis mort au péché quand Christ est mort.
Comment puis-je connaître cette libération ? Parce que je le sens ? Certainement pas ! Je ne veux pas me laisser envahir par le doute, même si je ne trouve rien en moi qui puisse confirmer cette vérité. Je prends Dieu au mot. Je ne fais pas d’efforts désespérés pour qu’il n’y ait plus de péché en moi ; c’est impossible ! Je ne m’imagine pas non plus être parfait, ce serait une illusion. Mais, avec une confiance simple et enfantine, j’accepte ce que la foi me montre – je suis lié à un Christ mort et ressuscité. Je le contemple par la foi dans la gloire (2 Corinthiens 3. 18) et je vois en lui, à la lumière de la Bible, ce que je suis devant Dieu. Voilà ce qui fait toute la différence.