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Le Seigneur est proche

Considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus.
Romains 6. 11
Ressentir, ou croire

Remarquons l’intérêt du verbe “considérer”, utilisé ici par l’apôtre Paul. Quand une vérité spirituelle est en cause, il ne s’agit pas de faire confiance à nos ressentis, mais d’accepter avec foi ce que Dieu nous dit. Comment pourrais-je réaliser concrètement que je suis “mort au péché” ? Cette vérité est contre-intuitive pour mon expérience et mes sentiments.

Je ne peux donc pas ressentir en moi-même la vérité que je suis mort au péché ; or, Dieu me dit pourtant que c’est vrai. Il m’affirme que je suis mort au péché quand Christ est mort. Je le crois, non pas parce que je le sens, mais parce que Dieu le dit. Je m’estime donc mort – je me considère comme mort –, comme Dieu me le dit. Si je n’avais pas péché, et s’il n’y avait pas de péché en moi, Dieu ne me dirait jamais cela. Il ne me demanderait pas non plus d’écouter ces paroles : “Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel” (Romains 6. 12). Mais c’est justement parce que le péché habite en moi que Dieu me donne cet enseignement si important qui me libère de l’emprise du péché : je dois me considérer comme mort, et le péché n’a aucun pouvoir sur un mort. C’est ainsi que je peux avoir une délivrance pleine et entière du pouvoir du péché qui règne en moi.

Comment puis-je connaître cette libération ? Parce que je le sens ? Certainement pas ! Je ne veux pas me laisser envahir par le doute, même si je ne trouve rien en moi qui puisse confirmer cette vérité. Je prends Dieu au mot. Je ne fais pas d’efforts désespérés pour qu’il n’y ait plus de péché en moi ; c’est impossible ! Je ne m’imagine pas non plus être parfait, ce serait une illusion. Mais, avec une confiance simple et enfantine, j’accepte ce que la foi me montre – je suis lié à un Christ mort et ressuscité. Je le contemple par la foi dans la gloire (2 Corinthiens 3. 18) et je vois en lui, à la lumière de la Bible, ce que je suis devant Dieu. Voilà ce qui fait toute la différence.

d’après C.H. Mackintosh

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