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Le Seigneur est proche

Il est évident que notre Seigneur [Jésus] a surgi de Juda : or, pour cette tribu, Moïse n’a rien dit concernant des sacrificateurs.
Hébreux 7. 14
Melchisédec (5)
Importance du Psaume 110

Quel argument l’auteur de l’Épître aux Hébreux pouvait-il apporter aux chrétiens juifs pour les convaincre que le sacerdoce avait changé ? Comment pouvait-il expliquer que la charge d’Aaron et le service des Lévites étaient maintenant dépassés, qu’ils étaient seulement une “ombre” (Hébreux 10. 1) d’un “ministère” plus excellent (8. 6) ? Il est bien évident que le Saint Esprit connaissait les objections que les Juifs allaient soulever. Ils diraient, à juste titre : Il est évident que notre Seigneur a surgi de Juda : or, pour cette tribu, Moïse n’a rien dit concernant des sacrificateurs. – Le Seigneur Jésus n’appartenait pas à la tribu de Lévi. Personne ne dirait le contraire. Comment le Seigneur Jésus pouvait-il donc être sacrificateur ? Sur quel passage de la Bible pouvait-on s’appuyer pour mettre de côté l’ancien système ?

Cette question est difficile. La réponse est aussi simple que profonde, et elle a beaucoup de conséquences pratiques. Dans la prophétie du Psaume 110, Dieu a promis que le Messie ne sera pas seulement roi, mais aussi sacrificateur. Il est écrit : “L’Éternel a juré, et il ne se repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec” (v. 4).

De plus, ce Melchisédec a vécu 1 000 ans avant que soit écrite cette prophétie messianique bien connue ; et elle n’a été accomplie que 2 000 ans plus tard ! Avant tout, il était important que les Juifs voient que Dieu avait clairement dit qu’un sacrificateur plus grand qu’Aaron, Melchisédec, avait déjà existé (Genèse 14). Ensuite, dans le Psaume 110, les croyants juifs lisaient que Dieu avait promis par serment (“il a juré”) que le Messie, le Fils de David, le Fils de Dieu, serait sacrificateur selon un nouvel ordre – celui de Melchisédec.

Aucun Juif fidèle, qui attendait le Messie, ne pouvait rejeter cet argument. Clairement, Dieu avait promis qu’un autre sacrificateur viendrait et qu’il serait différent de ceux qui l’avaient précédé. Il est merveilleux de voir comment s’entrelacent les fils de l’histoire et de la prophétie pour présenter un portrait de Christ, le vrai Melchisédec et le vrai Aaron.

B. Reynolds

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