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Le Seigneur est proche

Voici, j’ai donné pour héritage aux fils de Lévi toutes les dîmes en Israël, pour leur service auquel ils s’emploient, le service de la tente d’assignation… Tu parleras aussi aux Lévites, et tu leur diras : Quand vous prendrez des fils d’Israël la dîme que je vous ai donnée, de leur part, pour votre héritage, vous en offrirez une offrande élevée à l’Éternel, la dîme de la dîme… Ainsi, vous aussi, vous offrirez une offrande élevée à l’Éternel, de toutes vos dîmes que vous prendrez de la part des fils d’Israël ; et vous en donnerez l’offrande élevée de l’Éternel à Aaron, le sacrificateur.
Nombres 18. 21, 26, 28
Les dîmes et les Lévites

En lisant ces versets, nous devons nous rappeler que nous ne sommes plus sous la Loi donnée par Dieu à son peuple terrestre, Israël. Cependant, nous apprenons des principes très utiles en examinant les indications données par Dieu à son peuple. Israël marchait dans le désert vers la terre promise ; nous aussi, nous traversons ce monde, en route pour la maison du Père.

Dieu avait pourvu généreusement aux besoins matériels de tous ceux qui le servaient. Parmi les douze autres tribus, chaque Israélite devait donner à la tribu de Lévi un dixième de toutes les bénédictions que Dieu lui avait accordées. Si chacun agissait fidèlement, les besoins de ceux qui servaient l’Éternel pouvaient être largement satisfaits. Dieu avait dit qu’il donnait les dîmes aux Lévites “pour leur service auquel ils s’emploient, le service de la tente d’assignation”.

À leur tour, les Lévites devaient donner à Aaron, le grand sacrificateur, le dixième de ce qu’ils avaient reçu. Il est très beau de voir que les Lévites pouvaient redonner à Dieu une partie de ce qu’ils avaient reçu pour leur service. Ils lui rendaient dans la même proportion que ce que leurs frères avaient donné. De plus, les sacrificateurs recevaient une partie de certains sacrifices que le peuple offrait à Dieu.

Les dons faits à Aaron sont une image de ce que nous pouvons offrir au Seigneur. Maintenant, il n’est plus question de dîmes (donner exactement le dixième de nos revenus), mais de donner librement en fonction de ce que nous avons gagné et des bénédictions reçues de Dieu (voir 1 Corinthiens 16. 1, 2). D’un côté, nous recevons de lui ; de l’autre, nous lui rendons personnellement, et aussi ensemble, par la collecte de l’assemblée.

E.P. Vedder
Celui qui sème chichement moissonnera aussi chichement, et celui qui sème largement moissonnera aussi largement. Que chacun fasse comme il se l’est proposé dans son cœur, non pas à regret, ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.

2 Corinthiens 9. 6, 7

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