Dieu a détruit les villes de Sodome et de Gomorrhe, les “réduisant en cendres” (2 Pierre 2. 6). La veille de ce jugement, Abraham avait plaidé auprès de Dieu, lui faisant promettre d’épargner Sodome s’il y trouvait dix justes (Genèse 18. 23-32). Ce n’était malheureusement pas le cas ! Dieu a détruit la ville, mais il a épargné Lot. Il l’a fait sortir sain et sauf, avec sa femme et ses deux filles. Ses gendres qui ont pris ses avertissements pour des plaisanteries ont péri avec les habitants de la ville. Sa femme a regardé en arrière et elle est devenue une statue de sel. Ensuite, Lot a supplié les anges de lui permettre de fuir vers la petite ville de Tsoar. Mais, comme il ne s’y sentait pas en sécurité, il est parti dans la montagne et a habité dans une caverne, avec ses deux filles.

Tout ce que Lot avait recherché jusque-là était perdu : sa maison, sa position, ses possessions, son avenir. Dans cette grotte isolée, ses deux filles l’ont enivré et ont démontré leur absence totale de sens moral. La Parole de Dieu dit : “Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs” (1 Corinthiens 15. 33). Bien que leur but ait été d’assurer une descendance à leur père, il ne justifiait pas les moyens employés. Par ses filles, Lot est devenu l’ancêtre de deux nations, Moab et Ammon, qui seront des ennemis acharnés d’Israël, le peuple de Dieu.

Dieu ne dit pas combien d’années Lot a encore vécues dans la honte, mais il nous a conservé l’aboutissement de son chemin pour notre instruction. Il nous dit par ailleurs : “Un homme prendra-t-il du feu dans son sein sans que ses vêtements brûlent ? Si un homme marche sur des charbons ardents, ses pieds ne seront-ils pas brûlés ?” (Proverbes 6. 27, 28). Non, on ne joue pas avec le feu. Lot était accablé par la conduite débauchée des hommes de Sodome, mais il est resté en contact avec eux, il a élevé sa famille au milieu d’eux, et ce feu de leur perversion a tout consumé dans sa vie et celle de sa famille.