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Le Seigneur est proche

Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules.
2 Corinthiens 6. 14
Le joug mal assorti

Ceux qui ont labouré avec des animaux de trait savent que lier sous le même joug deux bêtes trop différentes rendra leur collaboration impossible. Cette image du “joug” est très parlante pour désigner toute sorte d’association que nous serions amenés à contracter volontairement. Dans le monde des affaires, par exemple, une association entre un chrétien et un incrédule n’est pas viable et peut même être désastreuse pour les deux parties : le croyant partage la responsabilité des décisions prises, et pour son associé qui ne peut pas comprendre son souci de ne pas déshonorer le nom du Seigneur, il sera un véritable frein. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas travailler avec des incrédules, car alors il nous “faudrait sortir du monde” (1 Corinthiens 5. 10), mais on ne peut le faire qu’en gardant sa liberté de décision.

Cependant, ce lien dans le travail peut se rompre, alors que le joug le plus intime, celui du mariage, est indissoluble. Aux yeux de Dieu, les liens du mariage ne peuvent être rompus que par le décès de l’un des deux conjoints. Nous savons bien qu’un mariage mal assorti entraînera beaucoup de chagrin et du déshonneur pour le Seigneur.

Mais il y a beaucoup d’autres jougs, en dehors du mariage et des affaires, moins étroits et moins contraignants, que nous avons à détecter pour les fuir, tous ! Réfléchissons à ce qui doit caractériser le croyant : la justice, la lumière, la conscience que son corps est le temple de Dieu, une relation étroite avec la personne de Christ. Comment un incroyant pourrait-il se soumettre aux principes d’une vie pour Christ ? Il est impossible pour l’incrédule de s’accorder avec ce qui est indispensable à la vie même du croyant. Il ne possède pas la vie spirituelle nécessaire pour vivre comme un croyant. De plus, ce dernier peut être entraîné par de mauvaises œuvres et se faire du mal. Car bien que né de Dieu, il a toujours la chair en lui et les choix de son associé incroyant ont des résonances dans sa vieille nature, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Si un croyant et un incroyant se placent ainsi sous un même “joug”, quel qu’il soit, nous savons bien ce qui va se passer : l’incroyant ne peut partir que dans une seule direction, alors que le croyant peut soit la suivre, soit en suivre une autre qui nécessite de marcher par la foi ; l’incroyant ne peut que tirer le croyant dans une direction où ils pourront marcher ensemble sous peine de rompre leur association ou de freiner leur progression commune, alors que le croyant ne peut pas obliger l’incroyant à marcher par la foi.

d’après F.B. Hole

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