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Le Seigneur est proche

Shishak, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem… Et il prit les boucliers d’or… Et le roi Roboam fit à leur place des boucliers d’airain… Mais il fit le mal ; car il n’appliqua pas son cœur à rechercher l’Éternel.
2 Chroniques 12. 9, 10, 14
Attention aux boucliers d’airain

L’explication du règne lamentable de Roboam réside dans les paroles ci-dessus. Si seulement il avait vraiment lu et appliqué le livre des Proverbes de Salomon, son père ! Il aurait alors appris à craindre l’Éternel et à trouver en lui sagesse et justice, les fondements même de la vie véritable. Au lieu de cela, il a seulement reproduit les fautes de son père, en prenant de nombreuses femmes et en permettant au mal de prospérer dans le pays.

En une seule génération, le glorieux pays d’Israël est tombé de la tête des nations à la dernière place. Alors que le pays se divisait en deux clans armés, la gloire de la nation s’effondrait en poussière, son pouvoir en une relative impuissance, sa piété en une fascination pour les idoles et le péché. Le royaume de Juda, réduit à deux tribus, a été soumis à l’Égypte, déchu de sa dignité aussi bien que de sa richesse.

La chute de Roboam a commencé lorsqu’il a délaissé le conseil d’hommes sages et expérimentés, et écouté celui de novices, jeunes et orgueilleux. Elle s’est poursuivie quand Shishak, roi d’Égypte, a emporté ses boucliers d’or et que Roboam les a remplacés par des boucliers d’airain. Nous courons les mêmes dangers :

Nous devons faire attention de ne pas écouter ce que nous voulons entendre, mais bien ce que nous devons entendre.

Nous devons nous garder de faire des “boucliers d’airain” quand nous avons été dépouillés des “boucliers d’or”. Si, sous l’influence du monde, nous avons perdu ce qui était spirituellement beau et précieux dans notre vie, n’essayons pas de maintenir une façade pieuse lorsqu’au fond de nous, nous savons que la qualité de notre vie spirituelle a disparu – que la seule chose qui reste est “comme un cuivre [ou : airain] qui résonne” (1 Corinthiens 13. 1), qui fait du bruit et non une musique agréable au Seigneur.

Il est alors bien préférable pour nous de nous humilier et de confesser devant Dieu notre pauvreté spirituelle ; nous devons abandonner tout ce qui l’a privé de sa gloire dans notre vie, et lui demander de nous rendre la joie de notre salut (voir Psaume 51. 12).

G.W. Steidl

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