Le Seigneur est proche
Après sept ans de service pour son maître, un serviteur hébreu avait le droit de s’en aller. Mais ce passage donne des instructions sur la marche à suivre lorsqu’un esclave voulait rester dans la maison de son maître. Bien sûr, cela nous parle du parfait Serviteur qui a dit : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre” (Exode 21. 5). Mais la manière dont cela est écrit dans le Deutéronome – “car il t’aime, toi et ta maison, et il se trouve bien chez toi” – nous amène à une réflexion personnelle.
Nous avons été rachetés à grand prix et nous sommes désormais les serviteurs de Christ. Ce n’est pas une situation temporaire pour un nombre donné d’années de service, mais une position bénie et perpétuelle. Nous lui appartenons. Mais avons-nous “goûté que le Seigneur est bon” (1 Pierre 2. 3) ?
C’est une question très importante. Peut-être que je préfère mes propres voies ? Ai-je reconnu qu’elles sont pleines d’amertume ? Je pense, peut-être sans l’admettre, que le Seigneur est un “homme sévère” (Luc 19. 21). Si c’est le cas, alors je ne sais pas vraiment qui il est, car il a dit : “Mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger” (Matthieu 11. 30). Ai-je réalisé que le Seigneur est bon ?
“Bienheureux sont ces esclaves que le maître, quand il viendra, trouvera en train de veiller. En vérité, je vous dis qu’il se ceindra, les fera mettre à table et, s’avançant, il les servira” (Luc 12. 37).