Le Seigneur est proche
Jacques cite le prophète Élie pour montrer comment des réponses puissantes peuvent être obtenues par la prière instante d’un homme juste. Prier en privé était le grand secret de la puissance publique de ce prophète. Il pouvait se tenir debout face à Achab, ce roi méchant, parce qu’il s’était auparavant agenouillé devant le Dieu vivant. Et sa prière n’était pas une simple demande formelle sans grand espoir de résultat, mais une supplication instante et pleine de confiance, qui avait la gloire de Dieu en vue, aussi bien que la bénédiction du peuple. Ainsi, “il pria avec instance pour qu’il ne pleuve pas”, et il ne plut pas.
C’est une prière qui peut nous étonner, une prière terrible à faire monter devant Dieu à propos de son peuple ! Et néanmoins, elle était devenue nécessaire. Considérant la condition du peuple, et ne voyant aucune obéissance à Dieu dans tout le pays, Élie avait conscience que subir des années de sécheresse était préférable pour les fils d’Israël que de jouir d’une prospérité éphémère en méprisant Dieu, mépris qui entraînerait un jugement bien pire. Le zèle pour Dieu et l’amour pour le peuple étaient à l’origine de cette prière solennelle.
Jacques nous rappelle qu’Élie était “un homme ayant les mêmes penchants que nous”. Comme nous, il était caractérisé par la faiblesse humaine. C’est une leçon réconfortante ! Nous avons bien conscience de notre faiblesse, mais est-ce une raison pour ne pas prier ? Non, au contraire !