Il y a quelques années, un chien est trouvé devant l’hôpital dans lequel son maître a été admis. Celui-ci reçoit un appel, et il est stupéfait d’apprendre que son chien est devant l’hôpital. Pour le rejoindre, celui-ci a en effet parcouru un trajet difficile, comprenant la traversée d’une réserve naturelle, d’un ruisseau, et d’une route à quatre voies très empruntée !

Cette petite histoire, assez commune, montre la fidélité du chien envers son maître ; elle peut illustrer ce caractère de fidélité que le Seigneur Jésus, notre Maître, se plaît à voir chez les siens.

Dans le verset du jour, l’apôtre Paul parle à Timothée, son fils dans la foi. Son exhortation ne pouvait pas être plus claire : les choses apprises auprès de Paul devaient être transmises à d’autres. Non pas, cependant, à n’importe qui, mais spécifiquement à des hommes fidèles.

La fidélité est en effet louée dans la Bible ; elle est même estimée au-delà de ce que les hommes qualifieraient de succès. Dans la parabole des talents, Christ fait part de l’appréciation que Dieu donnera à certains : “Bien, bon et fidèle esclave…” (Matthieu 25. 21). Il ne dit pas : Bien, bon et brillant esclave, mais “fidèle esclave”. D’un point de vue humain, les grands succès n’ont peut-être pas marqué la vie d’une telle personne ; mais, du point de vue du Seigneur, au-delà des résultats, ce qu’il apprécie au plus haut point, c’est la fidélité ! Paul dit que “ce qu’on demande à des administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle” (1 Corinthiens 4. 2). Un administrateur est quelqu’un à qui une responsabilité a été confiée. En tant que chrétiens, nous avons la responsabilité d’être fidèles à la merveilleuse confiance que le Seigneur nous a faite en nous engageant dans son œuvre.

Comme ce chien du maître hospitalisé, les animaux sont souvent plus obéissants et fidèles à leur maître que nous ne le sommes à notre Seigneur (voir Ésaïe 1. 3). Travaillons et faisons tout notre possible pour entendre les mots de notre Maître : “Bien, bon et fidèle esclave”.