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Le Seigneur est proche

Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.
Jean 20. 17
La première pensée de Christ au matin de sa résurrection

La dernière pensée de Christ, avant de s’engager dans le chemin conduisant à Golgotha, concernait “les siens” (Jean 13. 1). De même, quand il est ressuscité des profondeurs de la mort, sa première pensée a été pour eux. Avec quelle grâce il les a cherchés, avec quelle tendresse il s’est révélé à eux, avec quel tact incomparable il a agi avec eux, selon l’état de chacun, jusqu’à ce qu’ils soient préparés à le voir et à l’entendre dire ce qui remplissait son cœur.

Quel cœur pourrait méditer sur ce qui s’est passé ce jour de la résurrection sans être profondément ému ? Jésus n’a pas justifié son caractère devant ceux qui l’avaient terni, ni exercé de représailles sur ses ennemis, ni prouvé à Israël qu’il était leur Créateur et leur Messie ; tout cela, il aurait pu le faire, mais il ne l’a pas fait. Il a recherché la compagnie de ceux qu’il aimait pour qu’ils puissent apprendre de sa propre bouche la nouvelle relation et la joie dans lesquelles il les introduisait, une relation et une joie que jusqu’alors lui seul avait connues. C’était le moment qu’il avait tant désiré, mais maintenant enfin, il était libre pour partager avec eux sa plus grande joie, et les unir à lui dans sa place tellement bénie. Il pouvait faire cela, car ils étaient désormais ses frères ; son Père était leur Père, et son Dieu était leur Dieu. Cette joie et ce lieu béni sont aussi les nôtres : “J’annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation” (Psaume 22. 22).

Frères (et sœurs), voyez comment il nous nomme ! Rien d’autre ne pourrait satisfaire son amour. Sommes-nous assez conscients de cela ? Nous serons ses frères (ses sœurs) quand il partagera la gloire à venir avec ceux qu’il aime, avec vous et moi !

Qu’il nous accorde la grâce de ne pas manquer, par indifférence, d’égards pour cet amour – cet amour qui donne, non pas comme le monde donne, mais qui partage tout ce qu’il possède avec ses bien-aimés cohéritiers.

J.T. Mawson

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