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Le Seigneur est proche

David fut dans une grande détresse, car le peuple parlait de le lapider ; car l’âme de tout le peuple était pleine d’amertume, chacun à cause de ses fils et à cause de ses filles. Et David se fortifia en l’Éternel, son Dieu.
1 Samuel 30. 6
Se fortifier dans la grâce (2)

Où trouver la force dont nous avons besoin ? Dans ce passage nous voyons David dans une grande détresse : il était en danger d’être lapidé par ses amis qui avaient tout perdu à cause de lui ! Il était responsable de ce qui leur était arrivé, car il avait douté des promesses de Dieu et s’était réfugié chez ses ennemis. Il avait entraîné sa famille et ses hommes dans une position de mensonge et de compromis. Pourtant, quand la situation lui échappe totalement et que l’ennemi lui ravit tout, c’est au Dieu de grâce qu’il crie dans son angoisse. Il obtient alors une réponse merveilleuse : “David se fortifia en l’Éternel, son Dieu”.

David aurait dû puiser auparavant à cette source de la grâce divine, mais “il avait dit en son cœur : Maintenant, je périrai un jour par la main de Saül”, et il en avait tiré une conclusion plus fausse encore : “il n’y a rien de bon pour moi que de me sauver en hâte dans le pays des Philistins” (1 Samuel 27. 1). Ce n’est pas la conclusion à laquelle Dieu voulait qu’il arrive, après lui avoir promis la royauté et l’avoir gardé de mille dangers. David a manqué ici de la force de la foi.

Mais une fois fortifié par la grâce, David agit conformément à ce que Dieu souhaite. Il ne s’adresse plus à “son cœur”, mais à Dieu lui-même : “David interrogea l’Éternel, disant : Poursuivrai-je cette troupe ? L’atteindrai-je ?”. Dieu répond à sa foi en lui donnant un ordre clair : “Poursuis”, puis une assurance : “car tu l’atteindras certainement”, et enfin une promesse de grâce plus grande encore : “et tu recouvreras tout” (30. 8).

Si j’ai vraiment confiance en Dieu, la tendance de mon cœur sera de l’écouter, et j’éviterai bien des chemins de traverse qui sont en réalité sans issue. C’est là notre assurance : nous marchons comme Abraham sur des chemins inconnus et difficiles, mais c’est “le Dieu de toute grâce” (1 Pierre 5. 10) qui marche devant nous.

Objet de la grâce de Dieu, David sait user lui-même de grâce envers un serviteur égyptien abandonné par son maître (1 Samuel 30. 11-15) et envers les hommes qui n’avaient pas pu le suivre au combat (v. 21-25). La grâce se communique quand elle est réellement vécue (Colossiens 4. 6).

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