Le Seigneur est proche
Dans le sarment bien attaché au cep, la sève (source de la vie qui vient du cep) traverse le sarment et lui fait porter “beaucoup de fruit”.
Si nous demeurons bien attachés au Seigneur, l’eau de la vie, cette vie de résurrection dont le Seigneur Jésus est la source, nous remplira et sera en bénédiction pour notre entourage.
Si le canal est bouché par des saletés, il ne sera pas lui-même traversé par l’eau vive, et ne laissera pas couler l’eau à sa sortie, ou ne délivrera qu’un mince filet trouble. Si je laisse une zone d’ombre entre le Seigneur et moi, la vie éternelle que j’ai en Jésus ne pourra pas me remplir, me rafraîchir, et être en bénédiction pour ceux qui m’entourent. Si je me laisse sonder par Dieu, les eaux vives me rempliront et l’eau pourra couler au travers de moi. La femme samaritaine voulait connaître cette eau (Jean 4. 15). Pour la lui faire goûter, le Seigneur s’est occupé de réveiller sa conscience (v. 16-19). Le péché n’avait jamais pu apaiser sa soif et n’avait rendu sa vie que plus difficile et amère. Mais, en Jésus le Messie, elle a reconnu Celui qui lui ferait tout connaître (v. 25, 26). Alors, la vie éternelle a jailli en elle. Comblée et rafraîchie, elle a laissé sa cruche, devenue inutile, et elle est partie à la ville annoncer aux hommes qu’elle avait trouvé cette eau vive (v. 28, 29). Ces hommes sont alors venus eux-mêmes au Seigneur pour boire à la source des eaux vives (v. 30).
Si le canal n’est plus relié à la source, même s’il est bien propre, les eaux vives ne couleront plus au travers de lui, et l’eau ne jaillira plus à la sortie. Pour que l’eau coule, nous avons besoin de rester attachés au Seigneur de tout notre cœur (voir Actes 11. 23) ! La vie éternelle, qui est en Jésus, coulera au travers de nous, nous comblera et nous rafraîchira ; elle sera ensuite déversée en bénédiction autour de nous.