La veille de sa crucifixion, quelques heures avant d’être livré, le Seigneur s’occupe de ses disciples : il leur lave les pieds (Jean 13. 1-17), Judas est dévoilé comme celui qui va le livrer (v. 18-30), le Seigneur institue la Cène (Matthieu 26. 26-30 ; Marc 14. 22-26). Puis il adresse ses dernières paroles à ses disciples, avant d’aller à la croix (Jean 14 à 16). “Ayant aimé les siens… jusqu’à la fin” (13. 1), le Seigneur les prépare à ce qu’ils vivront après qu’il ait quitté la terre. Il leur annonce comment il pourvoira à leurs besoins, lorsqu’il ne sera plus parmi eux. Il leur dit : “Moi, je ferai la demande au Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité… Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous et qu’il sera en vous” (14. 16, 17). “Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai” (16. 7).

Jésus ne sera plus sur la terre avec ses disciples, mais il ne les abandonnera pas : “Je ne vous laisserai pas orphelins” (14. 18). Il leur enverra son Esprit, qui demeurera auprès d’eux, et sera en eux. Les versets du jour nous indiquent que l’Esprit Saint, donné à celui qui croit au Seigneur Jésus, sera en lui comme des fleuves d’eau vive qui couleront de son ventre. Le Seigneur a aussi utilisé l’image de l’eau vive en parlant à la femme samaritaine : “celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif, à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle” (4. 14).

Une âme vient à Jésus parce qu’elle ressent ses grands besoins, et le résultat est que non seulement ses besoins sont comblés, mais elle devient aussi capable de rafraîchir tous ceux qui ont soif. La femme samaritaine appelle ainsi les habitants de son village à venir à cette source qu’elle a trouvée.

Celui qui vient à Jésus, et croit en lui, sera traversé par ces “fleuves d’eau vive”.