Le Seigneur est proche
Il est inutile de servir Dieu : cette conclusion, à laquelle arrivent les incroyants, devient de plus en plus populaire dans nos pays dits christianisés. Les gens se déclarant chrétiens – et affirmant croire en un Dieu personnel qui prend connaissance de ce qu’une personne fait ou ne fait pas – sont de moins en moins nombreux. C’est ce que montrent de plus en plus les enquêtes actuelles.
Il y a bien des années, aux États-Unis, un paysan incrédule a écrit au mois d’octobre au rédacteur d’un journal local pour lui expliquer l’expérimentation qu’il venait de faire. Il avait labouré, hersé, planté, cultivé, et finalement moissonné l’un de ses terrains en y travaillant uniquement le dimanche ; la récolte de ce champ avait été aussi abondante que celle de tous les autres, ce qui l’amenait à dire qu’il était inutile de servir Dieu puisque sa récolte était aussi importante sur ce champ que sur les autres. Le rédacteur, un chrétien, a simplement répondu, avec sagesse, que Dieu ne décide pas toujours de régler ses comptes en octobre !
Du temps de Malachie, beaucoup servaient Dieu extérieurement, mais ils ne le faisaient pas de cœur pour lui, comme nous l’avons vu hier. Comme Dieu ne punissait pas immédiatement leur orgueil et leur indifférence à son égard, ils pensaient qu’il ne s’en souciait pas. Ils admiraient ceux qui, apparemment, s’en sortaient bien tout en s’opposant ouvertement à Dieu. Dans ce passage de Malachie, ce que Dieu dit aux fils d’Israël s’applique à ceux qui se disent chrétiens aujourd’hui.