Le Seigneur est proche
Douze fois, dans les quatre courts chapitres de Malachie, l’Éternel interpelle avec tristesse son peuple par ces mots : “Vous dites” ou “vous avez dit”. Quand il s’adresse à eux pour les reprendre, ils répondent de manière insolente. Après être revenus de leurs 70 ans de captivité à Babylone, ils avaient reconstruit le temple, et finalement aussi les murailles de Jérusalem. Ils accomplissaient maintenant les rituels du service du temple, mais “l’Éternel ne regarde pas ce à quoi l’homme regarde, car l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur” (1 Samuel 16. 7). Dieu met ainsi en évidence que leur cœur n’était pas engagé pour lui. Dans le Psaume 139, David reconnaissait que Dieu l’avait sondé et connu. Il lui demandait aussi de “sonder” et de “connaître son cœur”, de voir s’il y avait en lui “quelque voie de chagrin”, et de le “conduire dans la voie éternelle” (v. 23, 24).
Ici et là,
400 ans plus tard, les noms de quelques-uns d’entre eux figurent dans les évangiles : Zacharie, Élisabeth, Marie, Joseph, Siméon, Anne, Jean le Baptiseur, et d’autres. Suivons les traces de ce reste fidèle qui réjouissait le cœur de Dieu !