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Le Seigneur est proche

Au bout de sept ans, tu feras relâche. Et c’est ici la manière du relâche : tout créancier relâchera sa main du prêt qu’il aura fait à son prochain ; il ne l’exigera pas de son prochain ou de son frère, car on aura proclamé le relâche de l’Éternel.
Deutéronome 15. 1, 2
Annuler les dettes

Dieu connaît le cœur de l’homme, toujours prêt à tirer un avantage personnel de chaque situation. Ainsi, parmi le peuple d’Israël, un homme pauvre pouvait être mis en esclavage par une personne dont le cœur méchant et endurci était indifférent aux besoins des pauvres. Mais, en accord avec son propre cœur, Dieu avait introduit l’année du relâche.

Tous les sept ans, toutes les dettes devaient être remises. Était-ce seulement le report à l’année suivante du paiement des dettes ou de leur intérêt ? Cela aurait rendu inutile l’avertissement suivant : “Prends garde à toi, de peur qu’il n’y ait dans ton cœur quelque pensée de Bélial, et que tu ne dises : La septième année approche, l’année de relâche, et que ton œil ne soit méchant contre ton frère pauvre, et que tu ne lui donnes pas” (v. 9). Non, la dette devait être complètement effacée.

Nous trouvons la pleine application morale de ce principe en Matthieu 18. 21-35. Pierre avait demandé : “Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi et lui pardonnerai-je ? Jusqu’à sept fois ?”. Le Seigneur lui a répondu : “Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois”. Ensuite, Jésus a donné la parabole bien connue de l’esclave qui avait une dette impossible à payer, mais à qui son maître avait pardonné. Cet esclave a refusé pourtant ensuite de remettre la petite dette d’un autre esclave à son égard. Cela ne s’est pas bien terminé pour lui quand son maître en a été informé.

L’enseignement du Seigneur Jésus – savoir toujours pardonner à notre frère de tout notre cœur – va bien au-delà de ce que la loi demandait tous les sept ans. “Les uns à l’égard des autres, soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné” (Éphésiens 4. 32).

A. Leclerc

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