Ce chapitre 12 de l’Épître aux Hébreux contient un passage important de l’Écriture traitant de la discipline de Dieu. Nous apprenons que Dieu discipline les siens parce qu’il les aime, et que cette discipline est une preuve qu’ils lui appartiennent (v. 6-8) !

L’auteur de l’épître met en parallèle la discipline de nos pères terrestres avec celle de notre Père céleste (v. 9), mais aussi parfois en contraste : ils corrigeaient souvent, “pendant peu de jours”, et “comme ils le trouvaient bon” (v. 10). Autrement dit, nos pères terrestres avaient devant eux un but plus limité – parfois simplement pour se faire respecter. Peut-être certains d’entre nous ont eu des parents sans grandes capacités pour l’éducation, et ils ont pu nous punir par colère, frustration, ou impatience. Il n’en est pas de même de notre Père céleste ! Sa motivation, c’est toujours : “pour notre profit”. Son but est toujours de corriger et non de punir, “afin que nous participions à sa sainteté” (v. 10). Son désir, c’est que nous lui ressemblions davantage !

L’éducation des enfants commence très tôt, et au fur et à mesure que l’enfant grandit et qu’il apprend, on exige davantage de lui. La discipline de Dieu s’intensifie aussi à mesure que nous avons plus de maturité. “À quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à qui il a été beaucoup confié, il sera réclamé davantage” (Luc 12. 48). Souvenons-nous de Moïse qui n’a pas pu entrer dans le pays promis parce qu’il avait parlé “légèrement de ses lèvres” (Psaume 106. 33).

La discipline elle-même est aussi une preuve que nous ne sommes pas des enfants illégitimes, mais que nous sommes les enfants de Dieu (v. 8). En effet, un père disciplinera uniquement ses propres enfants, et non les enfants de quelqu’un d’autre : c’est la preuve que ce sont les siens.

Avez-vous des difficultés dans votre vie ? Rappelez-vous que notre Père ne fera jamais couler une larme inutile.