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Le Seigneur est proche

Tu as abandonné ton premier amour… repens-toi, et fais les premières œuvres.
Apocalypse 2. 4, 5
L’abandon du premier amour

Qu’est-ce que ce “premier amour” ? N’est-ce pas l’amour d’un cœur captivé par son objet, dans lequel il trouve une satisfaction complète ? – Oui, un amour qui remplit les pensées et le cœur, un amour qui exclut tout le reste et qui satisfait le cœur parce qu’il le remplit. Christ reproche à l’assemblée à Éphèse (v. 1) d’avoir abandonné son premier amour ; mais ce reproche est justement une preuve de la grandeur de son propre amour pour elle.

Les causes de cet abandon : Il y avait eu un temps où Christ était tout en tous pour cette assemblée. En vérité, Christ satisfaisait leurs cœurs, remplissait leurs pensées, et mobilisait leurs énergies. Mais cette fraîcheur du début avait désormais disparu. Ils n’avaient pas cessé de travailler pour Christ, ni de l’aimer et de souffrir pour lui, mais ce n’était plus avec la fraîcheur du début. Le premier amour s’était éteint. Qu’est-ce qui avait donc comblé leur amour dans ces premiers temps ? N’était-ce pas qu’ils étaient conscients de l’amour de Christ pour eux ? Avec le temps, ils avaient, dans une certaine mesure, perdu le sentiment de son grand amour pour eux, et ainsi ils avaient abandonné leur premier amour pour lui.

Les conséquences : À quoi voit-on cet abandon ? Le Seigneur lui-même, dans ces paroles, fait le lien entre “le premier amour” et les “premières œuvres”. Il y avait des œuvres à Éphèse que le Seigneur pouvait approuver, mais celles-ci n’étaient pas les premières œuvres, conséquence du premier amour. Ce ne sont pas des œuvres que le Seigneur cherche d’abord : ce que nous faisons pour lui a moins de valeur que ce qu’il voit dans notre cœur pour lui ; les œuvres ne sont que la conséquence de notre amour pour lui. L’amour de Christ pour l’assemblée est tel qu’il ne peut pas être satisfait sans recevoir, en retour, un amour sans réserve de sa part.

Toute la ruine qui est arrivée, tout le mal qui s’est ensuite développé dans l’Église, tel qu’il apparaît dans les assemblées suivantes, a son origine dans ce premier abandon. La perte du premier amour à Éphèse n’est que la première étape de la chute collective de l’Église ; le résultat final se voit dans l’assemblée à Laodicée : Christ se trouve dehors, “à la porte” (Apocalypse 3. 20). Si Christ n’est pas conservé dans le cœur de l’Assemblée, le moment viendra où Christ sera à l’extérieur de la porte de l’Assemblée.

H. Smith

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