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Le Seigneur est proche

Les restants, qui sont demeurés de reste de la captivité… sont dans une grande misère et dans l’opprobre, et la muraille de Jérusalem est en ruine et ses portes sont brûlées par le feu.
Néhémie 1. 3
Nécessité de la séparation

Néhémie apprend que les Juifs, revenus de la captivité de Babylone, sont dans une grande misère et dans la souffrance, malgré les réveils qui avaient eu lieu auparavant. La muraille de Jérusalem est en ruine et ses portes ont été brûlées.

Les enfants de Dieu peuvent souffrir à cause de la persécution liée à leur témoignage fidèle. Ils peuvent être insultés pour le nom de Dieu. C’est tout à fait positif, car cela signifie qu’ils sont dans un bon état spirituel. Le Seigneur Jésus a dit, en effet : “Bienheureux, vous l’êtes quand on vous injuriera, qu’on vous persécutera… à cause de moi” (Matthieu 5. 11). L’apôtre Pierre a écrit aussi : “Si on vous insulte pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux” (1 Pierre 4. 14).

Mais, hélas, les enfants de Dieu peuvent aussi souffrir de la part du monde à cause de leur mauvais état spirituel, des inconséquences de leur marche et de leur comportement. C’était bien le cas du temps de Néhémie, comme en témoignaient la muraille de Jérusalem “en ruine” et les portes “brûlées par le feu”. L’état de désolation de Jérusalem était la conséquence, et donc la preuve, de la mauvaise condition spirituelle du peuple.

La muraille est une image de ce qui maintient la séparation du mal. Les portes évoquent l’exercice spirituel nécessaire pour la réception et la discipline. Le manque de fermeté dans nos associations et le relâchement dans la discipline parmi les enfants de Dieu sont toujours des preuves certaines d’un mauvais état spirituel. Il ne peut pas y avoir de prospérité spirituelle parmi les enfants de Dieu si la séparation entre eux et le monde n’est pas maintenue. Aux jours de Néhémie, il s’agissait d’un monde religieux païen ; à l’époque des disciples, il s’agissait du judaïsme corrompu ; de nos jours, c’est la chrétienté mondaine.

H. Smith

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