Ces versets présentent la conduite de Moïse sous l’angle de la grâce. C’est toujours ainsi que, dans le Nouveau Testament, le Saint Esprit donne le récit de la vie des croyants de l’Ancien Testament. Quand il écrit l’histoire d’un homme, il nous le présente tel qu’il est, avec tous ses défauts. Dans le Nouveau Testament, au contraire, quand ces récits sont commentés, le Saint Esprit donne simplement les vrais motifs et les résultats essentiels de la vie d’un homme. Ainsi, nous lisons dans le livre de l’Exode que Moïse, avant de frapper l’Égyptien, “regarda çà et là” (2. 12) ; puis, son crime commis, il “eut peur, et dit : Certainement le fait est connu” (v. 14) ; enfin, il “s’enfuit de devant le Pharaon” (v. 15). Par contre, l’Épître aux Hébreux nous dit que ce qu’il a fait, il l’a fait “par la foi” ; “il quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible”.

Il en sera de même bientôt, quand le Seigneur viendra. Il “mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et manifestera les intentions des cœurs ; et alors, pour chacun, la louange viendra de Dieu” (1 Corinthiens 4. 5). C’est une vérité précieuse qui console toute âme sincère et tout cœur fidèle. Le cœur peut avoir des intentions que la main est incapable d’accomplir. Elles seront toutes “manifestées” quand “le Seigneur viendra”. Bénie soit la grâce de Dieu qui nous a dit tout cela !

Les intentions d’amour d’un cœur fidèle sont bien plus précieuses à Christ que les œuvres les plus élaborées. Celles-ci peuvent briller aux yeux des hommes ; ce qui est secret n’est destiné qu’au cœur du Seigneur Jésus.

Que nos cœurs soient exclusivement occupés de sa Personne et que nos yeux soient fermement fixés sur son retour !