Nous connaissons tous l’histoire de Noé, et ceux qui écoutaient le message d’Ézéchiel la connaissaient aussi. Dans la Bible, Noé est un des grands héros de la foi. Il est présenté comme un homme juste, parfait parmi ceux de son temps et marchant avec Dieu (Genèse 6. 9). Noé a trouvé grâce aux yeux de l’Éternel. Lui et sa famille ont été sauvés à travers le déluge qui a détruit tout “le monde d’alors” – un monde d’impies (2 Pierre 3. 6).

Aux jours d’Ézéchiel, tous ceux qui lisaient les Écritures connaissaient également le récit de Job. Comme pour Noé, Dieu dit que Job était “parfait et droit” (Job 1. 1). Dans l’Épître de Jacques, il est écrit : “Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin accordée par le Seigneur – que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux” (5. 11).

Mais remarquons spécialement quel est le troisième exemple de justice mentionné par Ézéchiel. Au moment où il écrivait, il y avait, dans le palais du roi Nebucadnetsar, un jeune homme qui avait “arrêté dans son cœur qu’il ne se souillerait point par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait” (Daniel 1. 8). Daniel vivait à la cour de Nebucadnetsar juste à ce moment-là, et pourtant il faisait partie de ces hommes de Dieu d’autrefois, déclarés justes, qu’Ézéchiel pouvait citer !

Nous pensons parfois qu’il n’y a plus, aujourd’hui, d’hommes et de femmes héros de la foi comme il y en avait autrefois. Nous mettons souvent sur un piédestal des géants spirituels de l’histoire de l’Église comme Martin Luther, par exemple. Mais, finalement, ce qui est important, c’est que vous et moi, nous vivions comme des héros de la foi dans notre génération – comme Daniel au moment où Ézéchiel écrivait sa prophétie !