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Le Seigneur est proche

Le cœur connaît sa propre amertume, et un étranger ne se mêle pas à sa joie.
Proverbes 14. 10
Amertume et joie du Sauveur

Le cœur connaît sa propre amertume”. Il y a un cœur qui a connu parfaitement ce qui est décrit dans cette phrase. Ce cœur a été brisé par l’opprobre. Il a été “fondu” (Psaume 22. 14) dans la fournaise ardente de la plus profonde affliction. Il a connu l’amertume inexprimable des souffrances de la croix.

Le Père connaissait et comprenait ce que cela impliquait pour son Fils de porter le jugement du péché. Le Saint Esprit sonde aussi la profondeur infinie des souffrances que le Seigneur Jésus a endurées à la croix, “le juste pour les injustes” (1 Pierre 3. 18). Personne au monde ne peut comprendre le mystère de ces heures terribles. Personne d’autre, non plus, ne peut comprendre l’amertume de la coupe qu’il a bue à ce moment-là, ni connaître le prix payé pour la rédemption. Les heures de souffrances sont terminées maintenant. La question du jugement que nous méritions est réglée pour toujours, car Jésus a été ressuscité d’entre les morts. Son amour demeure, toujours aussi fort ! Cet amour ne peut être mesuré que par l’intensité de la souffrance qu’il a connue.

Un étranger ne se mêle pas à sa joie”. Il n’y a pas de mots pour exprimer la joie que le Seigneur Jésus connaît maintenant. Avant la croix, il avait devant lui, comme but, cette joie et cette gloire. Elles brillaient d’un éclat incomparable au-delà des ténèbres, des souffrances et de la mort. Pour atteindre cette joie, il “a enduré la croix, ayant méprisé la honte” (Hébreux 12. 2). Il est entré maintenant dans cette joie et il la partage avec ceux qu’il a rachetés. “Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons” (1. 9). Aucun étranger ne peut partager cette joie, ni même la comprendre. Elle appartient à un domaine spirituel qui ne peut jamais être profané, car aucun étranger ne peut y entrer. Mais, Dieu en soit béni, vous qui l’aimez, “vous n’êtes plus étrangers ni gens de passage” (Éphésiens 2. 19). Jésus vous a appelés amis (Jean 15. 15). Vous êtes ses amis, par pure grâce. Vous pouvez connaître le secret de son bonheur et partager sa joie.

J.T. Mawson

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