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Le Seigneur est proche

Quelques-uns, descendus de Judée, enseignaient ainsi les frères : Si vous n’avez pas été circoncis selon l’usage de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. Une contestation s’étant donc élevée, et une vive discussion entre Paul et Barnabas et eux, on décida que Paul et Barnabas avec quelques autres d’entre eux monteraient à Jérusalem auprès des apôtres et des anciens pour cette question.
Actes 15. 1, 2
Antioche (3)
Maintenir la saine doctrine

Alors que Paul et Barnabas étaient revenus à Antioche, après leur voyage missionnaire, un problème de doctrine est apparu. Auparavant, des prophètes venus de Jérusalem avaient fait des visites très utiles (voir 11. 27, 28). Mais “quelques-uns”, venus de Judée, enseignaient maintenant qu’il fallait être circoncis et garder la Loi pour être sauvé. Paul et Barnabas se sont fortement opposés à cette doctrine.

Qu’est-ce que l’assemblée allait faire ? Accepter cet enseignement ? Se séparer des croyants à Jérusalem ? Satan aime diviser les croyants, espérant par ce moyen remporter une victoire. Non, l’assemblée n’a pas agi ainsi ! Elle a envoyé à Jérusalem des frères, dont Paul et Barnabas, pour examiner ce problème avec les apôtres et les anciens. Tout au long du voyage, cette délégation a été bien reçue par les frères de la Phénicie et de la Samarie ; elle leur a causé une grande joie en rapportant les nouvelles de la conversion des nations (15. 3).

À Jérusalem, l’avis des frères était partagé sur le sujet. Tous ont pu donner leur opinion. Ensuite, Pierre s’est exprimé, puis Barnabas et Paul. À la fin, Jacques a donné un résumé de la discussion et a cité la Parole de Dieu sur le sujet. La question a été réglée ! Puis l’assemblée a écrit aux frères à Antioche, et à d’autres assemblées, pour présenter leur pensée et celle du Saint Esprit (v. 23-29). Deux des frères de Jérusalem, Judas et Silas, ont été envoyés à Antioche pour appuyer personnellement le contenu de la lettre. Cette manière de faire est toujours d’actualité pour nous. Dieu ne change pas. Nous pouvons nous exprimer, mais la Parole de Dieu doit guider nos échanges.

L’assemblée à Antioche a été réunie pour écouter la lecture de la lettre. La saine doctrine était vitale pour tous. Le récit de Luc précise : “Lecture en fut faite [de la lettre], et l’on se réjouit de cet encouragement” (v. 31). Nous nous en réjouissons aussi !

E.P. Vedder

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